Tim Reid fait le saut en politique active dans Brome-Missisquoi

LIBÉRAUX – Après Denis Paradis, Étienne Couture et John McKenna, c’est maintenant au tour de Tim Reid de se lancer dans la course à l’investiture libérale dans Brome-Missisquoi.

«Une lutte à quatre, je trouve ça emballant. Ça démontre qu’il y a beaucoup d’intérêt pour notre formation politique à moins d’un an du prochain scrutin fédéral», indique le nouveau venu en politique active.

À l’instar des autres candidats, ce dernier ignore quand les militants libéraux de Brome-Missisquoi pourraient être appelés à faire leur choix. Il ne s’attend pas non plus à ce que les instances de son parti dévoilent la date de l’assemblée d’investiture avant les Fêtes de Noël.

Cheminement professionnel

Bac en droit (Université de Montréal), bac en administration des affaires (HEC), maîtrise en économie internationale (Paris) et maîtrise en administration publique  (Harvard), douze missions à l’étranger avec l’OTAN et l’ONU, un intérêt tout particulier pour la démocratie, le maintien de la paix et la défense des droits humains, Tim Reid possède une feuille de route bien remplie.

«Au cours des 19 dernières années, j’ai participé en tant que militaire et civil à douze missions en Afrique, Europe, Moyen-Orient et en Asie. J’ai investigué des crimes contre l’humanité et observé des élections, mais j’ai surtout travaillé pour éliminer les causes des conflits et aider les pays à reconstruire leurs systèmes de gouvernance», résume le principal intéressé.

Durant sa carrière à l’international, M. Reid n’a pas hésité à écrire aux politiciens canadiens pour les sensibiliser à l’importance de défendre les droits de l’Homme et les inviter à se questionner sur la pertinence d’une aide financière canadienne à certains régimes antidémocratiques.

«J’ai pu constater que beaucoup de politiciens n’ont aucune connaissance de ces questions-là», affirme-t-il.

Changer les choses

Tim Reid a 49 ans et habite Knowlton.

«Ma famille est établie dans Brome-Missisquoi depuis une quarantaine d’années et mes parents y vivent encore», résume-t-il.

Même s’il a passé nombre d’années à l’étranger, M. Reid connait bien le centre d’entraînement des Forces armées canadiennes, basé à Farnham, pour y avoir enseigné en entraîné des troupes pendant un an. Il est également familier avec la mission de la Légion royale canadienne et celle de la Fondation des sports adaptés (ex-Association des skieurs handicapés de l’Estrie), où il a œuvré comme aide-instructeur bénévole sur une base de 15 à 20 jours par année.

M. Reid a milité au sein du Parti conservateur durant sa jeunesse, à l’époque où l’équipe de Brian Mulroney et de Jean Charest dirigeait le pays, avant que cette formation politique ne fusionne avec le Reform Party.

«Je m’implique et j’essaie de changer les choses, directement sur le terrain, depuis mon adolescence», affirme celui qui a joué un rôle actif auprès des frères Paradis lors des dernières campagnes électorales fédérale et provinciale et œuvré comme conseiller juridique pour le camp du NON à Laval lors de la campagne référendaire de 1995.

Le candidat attribue son entrée en politique active à son amour inconditionnel pour le Canada et à son désir de «faire quelque chose» pour l’avenir du pays.

«Aujourd’hui, le PLC est le parti qui correspond le mieux à mes convictions en matière de développement économique et de protection de l’environnement, de même que sur le plan constitutionnel», résume l’homme qui a connu l’ancien chef libéral Michael Ignatieff lors de son séjour à l’Université Harvard.