La semaine de relâche 2016 serait menacée

Le Syndicat de l’enseignement du Haut-Richelieu (SEHR) et la Commission scolaire des Hautes-Rivières ne s’entendent pas sur les aménagements locaux du contrat de travail. Un des éléments en négociation est le calendrier scolaire 2016.

À moins de discussions permettant d’en arriver à une entente, la semaine de relâche 2016 pourrait être compromise. Le Syndicat veut qu’un accord intervienne sur l’ensemble des éléments en pourparlers et non pas séparément sur le calendrier.

Des rencontres de négociation auront lieu au cours du mois prochain, dont une le 9 mars qui se tiendra avant la tenue de l’assemblée du conseil scolaire. Les commissaires doivent adopter le calendrier scolaire 2015-2016 lors de la séance publique du 24 mars.

Dates

Si des arrangements locaux ne sont pas conclus, ce sont les dispositions de la convention collective nationale qui seront appliquées. Celle-ci prévoit que l’année de travail des enseignants comporte 200 jours de travail et, à moins d’une entente différente entre la commission scolaire et le syndicat, ils sont distribués du 1er septembre au 30 juin.

Dans le cas de l’application de la convention nationale, les enseignants reprendraient le travail le 1er septembre 2015 et les élèves retournaient en classe le 8 septembre, soit au lendemain du congé de la fête du Travail.

Consultation

Le 13 février, le SEHR informait la Commission scolaire de sa position à la suite d’une assemblée générale tenue la veille. Le 17 février, le conseil des commissaires adoptait une résolution autorisant le Service des ressources éducatives aux jeunes à aller en consultation sur le projet de calendrier convenu avec le syndicat.

Faute d’entente locale, celui-ci prévoit la rentrée scolaire en septembre et non pas à la fin du mois d’août comme à l’habitude. Le congé de Noël débuterait le 22 décembre et les classes ne reprendraient pas pour les élèves avant le 7 janvier 2016. L’année scolaire prendrait fin le 23 juin pour les élèves et le 28 juin pour les enseignants.

La consultation auprès du comité de parents porte sur la distribution des jours de classe et des journées pédagogiques à l’intérieur de ces balises.

Syndicat

Jacinthe Côté, président du SEHR, rappelle que les parties doivent convenir localement du calendrier scolaire si elles comptent reporter en mars la dernière semaine de vacances estivales des enseignants.

Après chaque négociation nationale, les commissions scolaires et les syndicats ont la possibilité de négocier des arrangements locaux.

Le calendrier est un des 27 arrangements locaux qui peuvent être négociés entre le syndicat et la commission scolaire, explique-t-elle. La position du SEHR est de ne pas régler la question du calendrier scolaire à la pièce, en dehors d’une négociation globale des arrangements locaux.

Mme Côté indique détenir un mandat clair des enseignants qui sont prêts à faire le sacrifice de la semaine de relâche pour en arriver à une entente sur les arrangements locaux. Elle ajoute que le syndicat est ouvert aux discussions.  

Les arrangements locaux peuvent porter aussi sur les classes multiâges, des jours de congé pour la maladie des enfants des enseignants, etc. 

Rappelons que les écoles Micheline-Brodeur (St-Paul-d’Abbotsford), Jean XXIII (Ange-Gardien) et Notre-Dame-du-Sourire (Ste-Brigide-d’Iberville) sont sous la direction de la CSHR.