Simon Gnocchini-Messier veut que les jeunes bougent

ÉLECTIONS. Dimanche, on connaîtra le nom de celui qui va diriger le conseil des commissaires de Val-des-Cerfs et Simon Gnocchini-Messier espère bien avoir la faveur des électeurs. En fin de course, il présente une nouvelle proposition et entend s’attaquer à faire augmenter le nombre d’heures d’éducation physique dans les écoles.

«Les enfants, surtout les jeunes garçons, ont besoin de bouger beaucoup plus. Je sais que c’est une décision du ministère, mais il faut faire des représentations», affirme-t-il. Un changement qui aurait des effets bénéfiques pour tout le monde, ajoute le Bromontois.

Parmi ses autres propositions, notons qu’il veut revoir en profondeur l’administration et analyser chaque poste budgétaire. «Je veux être sûr que chaque dollar est dépensé de façon efficiente pour le bien des enfants», insiste M. Gnocchini-Messier.

Au cours de la campagne, le candidat à la présidence mentionne avoir répondu à de nombreuses questions sur ses propositions, mais aussi sur l’importance des commissions scolaires. «C’est ce qui fait en sorte que l’on sait lire, écrire et compter. D’accord, ce sont les enseignants, mais pour qu’ils fassent leur travail, ils doivent avoir du matériel et des écoles en bon état», fait-il remarquer.

Simon Gnocchini-Messier, qui occupait déjà un siège de commissaire, se désole surtout du manque d’enthousiasme face aux élections scolaires. «Le discours ambiant n’est pas neutre, il n’y a pas beaucoup d’enthousiasme», indique le père de famille qui se demande si le ministre Bolduc ira voter dimanche.