Une Farnhamienne pédalera 300 km pour une bonne cause

VÉLO. La Farnhamienne Nathalie Côté roulera aux côtés de la comédienne Ève Landry et de la journaliste Julie Marcoux lors de sa première participation Tour CIBC Charles-Bruneau.

Son fils de neuf ans, actuellement en rémission d’un cancer des ganglions lymphatiques, ne pédalera pas à leurs côtéss, mais suivra le peloton à bord du véhicule de poursuite tout au long du trajet de 300 km.

«Des enfants atteints de cancer seront les héros de l’événement. Mon fils Étienne a été nommé petit héros du parcours du Courage, qui relie Sherbrooke à Boucherville. Il faut préciser qu’il été traité au CHUS l’année dernière», précise Mme Côté.

La trentaine de participants quittera le CHUS le matin du jeudi 9 juillet et parcourra 153 km avant d’atteindre Bromont, destination de la première journée. Ils reprendront la route, le lendemain, jusqu’à Boucherville. Un trajet de 143 km.

«Le vendredi, nous arrêterons dîner au centre municipal de Saint-Brigide-d’Iberville, le petit village où j’ai passé mon enfance et où ma famille habite toujours», ajoute Mme Côté.

Nathalie Côté est une ancienne athlète de haut niveau et a notamment évolué au sein de l’équipe canadienne de handball de 1989 à 1995. Sa formation a notamment remporté le Championnat panaméricain de handball au Colorado et terminé deuxième en Argentine lors de la présentation des Jeux panaméricains. Elle compte également plusieurs championnats canadiens et deux participations aux championnats du monde.

«J’avais acheté un vélo l’an dernier, mais je ne l’ai à peu près pas utilisé en raison de la maladie de mon fils. Cette année, j’ai  pris les bouchées doubles et me suis entraînée avec le Club Synergie, de Farnham, avec lequel j’ai notamment appris à pédaler en peloton», résume Mme Côté.

Trois membres d’une même famille

Le petit Étienne avait huit ans, le 20 mars 2014, lorsque le diagnostic est tombé. Il était atteint d’un cancer des ganglions lymphatiques (maladie d’Hodgkin), tout comme sa mère et sa grand-mère l’avaient été avant lui.

«Les médecins ont doublement été surpris, car cette maladie s’attaque surtout aux adultes et n’a pas la réputation d’être héréditaire. Trois générations de cancer Hodgkinien, ça ne s’est pas vu souvent», affirme la mère du jeune garçon.

Étienne a subi des traitements de chimiothérapie et n’a pas été en mesure de terminer son année scolaire 2013-2014. Grâce à Leucan, il a cependant eu droit à des cours privés à l’école et à la maison.

Le principal intéressé a terminé ses traitements en août et a été en mesure de retourner sur les bancs d’école en septembre.

«Il a repris ses études petit à petit. Le personnel de l’école a respecté son tempo et son enseignante, Karine, a fait de la sensibilisation en classe au sujet du port du foulard. Ça a pris du temps avant qu’Étienne accepte de l’enlever en présence des autres élèves