Des classes de Joseph-Poitevin aménagées dans une maison?

Autre signe que les écoles primaires débordent à Granby, après la construction de l’école Eurêka l’an dernier, Val-des-Cerfs s’apprête à faire l’acquisition d’une maison de la rue Saint-Hubert selon ce qu’a appris GranbyExpress.com. La propriété permettrait de désengorger l’école Joseph-Poitevin en y logeant un service de garde, la cafétéria ou même des classes.

 

«Laissez-vous séduire par cette magnifique maison à paliers multiples», dit la fiche de présentation publiée sur le portail de Via Capitale. Ce ne sont toutefois pas les dix pièces, les trois chambres et le patio en bois traité qui ont séduit la commission scolaire, mais plutôt le fait que la maison du 830 Saint-Hubert soit située directement en face de l’école Joseph-Poitevin.

Selon la résolution adoptée par le conseil des commissaires le 27 mars et dont GranbyExpress.com a obtenu copie, «la disponibilité d’une propriété directement à l’avant de l’école (…) pourrait soulager l’école d’au moins deux groupes».

 

En raison de cette opportunité, Val-des-Cerfs a mandaté son directeur des ressources matérielles d’«entreprendre les démarches pour acquérir la propriété (…) et d’y apporter les aménagements nécessaires pour y accommoder au moins deux groupes d’élèves, dès la rentrée 2012».

Le responsable des communications de la CSVDC, Jean Perreault, a confirmé qu’une promesse d’achat a été acceptée par le propriétaire et qu’il ne reste qu’à valider certaines clauses. Entre autres, la Ville de Granby doit procéder à un changement de zonage. On doit aussi s’assurer que les installations septiques de la résidence sont conformes.

 

L’achat de la propriété évaluée 218 500$ et affichée à 249 000$, permettrait de régler la situation du manque de locaux de façon temporaire. Val-des-Cerfs attend d’obtenir le financement du ministère de l’Éducation pour agrandir l’école Joseph-Poitevin.

 

Pour justifier cette acquisition immobilière, les commissaires affirment dans leur résolution que les inscriptions 2012-2013 annoncent un manque d’espace. On souligne aussi que «le grand nombre d’enfants (200 à 300) fréquentant le service de garde (…) congestionne tous les locaux de services», ainsi que «des classes durant l’heure du dîner».

 

Jean Perreault admet toutefois que la vocation de la résidence n’est pas définie. Elle pourrait accueillir un service de garde, la cafétéria ou même des classes.