Claude Dubois de nouveau candidat

Le maire Claude Dubois n’a rien perdu de son intérêt pour la politique et entend solliciter un autre mandat lors des élections municipales de novembre prochain.

«J’ai encore le goût de m’impliquer au sein de la communauté et je tiens à poursuivre le travail amorcé par le conseil en place. Il y a encore plein de dossiers qui me tiennent à cœur», signale le principal intéressé, qui siège à l’hôtel de ville de Bedford depuis 14 ans.

M.Dubois estime que les élus doivent penser aux générations futures et investir en conséquence, en prenant soin de ne pas négliger le parc industriel, le réseau routier, les plateaux sportifs et les infrastructures de loisirs.

«Le nouveau conseil devra notamment consacrer des sommes importantes au remplacement du système de réfrigération de l’aréna afin de rencontrer les nouvelles normes gouvernementales en matière de protection de l’environnement», précise le maire sortant.

Ce dernier laisse entendre que des investissements à moyen terme sont également à prévoir pour la restauration de l’hôtel de ville («un beau monument patrimonial») et l’agrandissement de la caserne de pompiers.

«Le garage municipal et le centre communautaire Georges-Perron ne nécessitent pas d’intervention urgente», ajoute-t-il.

Projets prometteurs

Le maire souhaite aussi contribuer à sa façon à la réalisation du projet de biomasse forestière et du projet de parc écologique Héritage, deux dossiers très prometteurs à ses yeux.

«La création d’un parc en périphérie de la carrière de Graymont contribuera à sécuriser de nombreux emplois en prolongeant la durée de vie utile du site. La création de ce nouvel attrait touristique va également permettre d’accroître la visibilité de Bedford sur la scène régionale», signale M.Dubois.

Ce dernier croit par ailleurs à l’avenir de la biomasse comme source potentielle d’énergie.

«La dernière étude, menée l’été dernier, a démontré que la construction d’une centrale de cogénération pouvant produire de l’électricité, de la chaleur et de l’air comprimé devrait être rentable. WREG Canada a financé la moitié des coûts de l’étude alors que la municipalité de Bedford et le Fonds de soutien aux territoires en difficulté (FSTD) ont payé la différence», indique le maire Dubois.

Climat de travail

Quand on lui demande d’identifier la réalisation dont il est le plus fier, Claude Dubois n’hésite pas un instant. Il s’agit de la fusion des services de protection incendie de la Ville de Bedford et du Canton de Bedford.

«Pas le passé, chacune des deux municipalités avait sa propre caserne… et les deux édifices étaient situés l’un en face de l’autre. Nous avons réglé le dossier lors de mon premier mandat», prend-t-il soin de rappeler.

Le maire laisse également entendre que le climat de travail à l’hôtel de ville est excellent et que les relations entre les membres du conseil sont tout aussi bonnes.

«Nous avons un bon mix de jeunes et de moins jeunes, de gens d’expérience et de gens moins expérimentés qui n’ont pas mis de temps à apprendre. Les membres du conseil ne sont pas toujours d’accord sur tout et n’hésitent pas à faire valoir leur point de vue, mais acceptent de se rallier à la majorité en bout de ligne. On réussit toujours à faire consensus», explique-t-il.

L’homme politique ajoute que les élus mettent tout en œuvre pour maintenir le taux de taxation à un niveau acceptable sans couper dans la qualité des services.

«L’objectif ultime de tout conseil municipal, c’est de s’assurer que les payeurs de taxes soient bien servis et en aient pour leur argent», poursuit-il.