Mylène Paquette s’amène à Bedford pour une conférence

Mylène Paquette, cette Montréalaise qui a épaté le monde entier en traversant l’Atlantique Nord à la rame, prendra la parole à Bedford, le 1er mars prochain, à l’invitation de la paroisse Saint-Damien et du service des loisirs de la Ville de Bedford.

«Pour moi, un être humain qui s’installe dans une petite embarcation et traverse l’océan à la rame, ça dépasse l’entendement. Dans la société de plaisir qui est la nôtre, il est plutôt rare de voir des gens renoncer à leur confort pour vivre une aventure dont personne n’est en mesure de prédire l’issue. Mylène Paquette mérite notre admiration pour son exploit», affirme l’abbé Éloi Giard, curé de la paroisse Saint-Damien et prêtre modérateur pour l’unité pastorale des Frontières.

Ce dernier dit avoir horreur de l’insignifiance et  adorer les conférences «qui ont du sens et donnent le goût de se dépasser». Ses concitoyens lui doivent notamment la visite du chanteur, musicien et directeur de chorale Gregory Charles en 2010 et celle de Maria Labrecque Duchesneau, directrice générale de l’organisme Au cœur des familles agricoles, en 2012.

La conférence de Mylène Paquette a lieu à l’église Saint-Damien et débute à 19h30. Le coût d’entrée est de 20 $ pour les adultes et de 5 $ pour les enfants de 12 ans et mois. Pour plus d’information, on peut composer le 450-248-3347.

Le goût du dépassement

Mylène Paquette a réalisé tout un exploit, en 2013, en devenant la première rameuse nord-américaine à traverser l’Atlantique Nord en solitaire.

L’aventurière de 35 ans a quitté Halifax au début de juillet et a rallié l’île d’Ouessant, en France, à la mi-novembre. Elle a mis 130 jours à franchir les 2 700 milles nautiques (environ 5 000 km) qui la séparaient de son objectif.

Le périple de la Montréalaise n’a pas été de tout repos. Cette dernière a en effet chaviré à plusieurs reprises et a dû affronter des vents du nord qui en auraient découragé plus d’un. Son bateau de 7,3 m, surnommé L’Hermel en l’honneur de son fabricant Hermel Lavoie, un mécanicien à la retraite, a su résister aux intempéries et la conduire à bon port.