Le chef Nareau agréablement surpris du climat de travail

Le congédiement des pompiers Sébastien Groulx et Pascal Lapointe, dont le licenciement est contesté par le syndicat, n’entache pas les relations de travail à la caserne de la rue Principale à Farnham. En poste depuis quelques mois, le directeur intérimaire du Service de sécurité incendie (SSI) de Farnham, Mario Nareau, se dit agréablement surpris du climat de travail qui règne en dépit de cette situation.

«Je m’attendais à pire. Tout n’est pas encore parfait, mais l’ambiance n’est pas mauvaise pour autant. Je tiens à ajouter que les événements des derniers mois n’affectent en rien la qualité du travail effectué par notre équipe», indique Mario Nareau, qui remplace le directeur Sylvain Morneau, en arrêt de travail depuis la fin de l’automne.

M. Nareau connaît bien la brigade de Farnham, qu’il a dirigée de janvier 2005 à janvier 2010, avant d’accepter un emploi au service de protection incendie de Granby.

Suspensions et congédiements

Le 1er novembre dernier, deux pompiers ont été suspendus sans solde par la direction générale de la municipalité, aux fins d’enquête. Le nouveau conseil municipal, élu le 3 novembre, a confirmé la suspension de ces employés avant de les réintégrer dans leurs fonctions.

«Comme nos appréhensions n’étaient pas fondées, la Ville va les rembourser pour les sommes d’argent qu’ils ont pu perdre durant cette période», indique le directeur général, François Giasson.

Dès son entrée en fonctions, le conseil municipal a congédié deux autres pompiers qui avaient été suspendus pendant la campagne électorale et durant l’arrêt de travail du chef Sylvain Morneau. Il s’agit de Sébastien Groulx et de Pascal Lapointe.

Le syndicat des pompiers en a appelé de la décision du conseil et un tribunal administratif a été saisi du dossier.

«L’arbitre a tout ça entre les mains et devrait nous revenir là-dessus à la fin mars», signale le président du syndicat, Yves Lamarre.

L’avocat de la Ville de Farnham a par ailleurs déposé une plainte à la Sûreté du Québec, le 26 novembre, concernant un faux appel incendie qui aurait été logé à la centrale 9-1-1 par un pompier.

«La SQ a terminé son enquête et le dossier a été soumis, le 30 janvier dernier, à un procureur qui va analyser les éléments de preuve et déterminer s’il y lieu de porter des accusations», résume la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la SQ de l’Estrie.