Notre-Dame-de-Stanbridge: une contribution digne de mention

RECONNAISSANCE – Lake Champlain International, un organisme sans but lucratif voué à la protection et la revitalisation du lac Champlain, vient de reconnaître la contribution de la municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge à la sauvegarde des espèces marines en lui décernant un prix honorifique.

Le conseiller municipal Robert Gaboriault et le président du Comité de développement stanbridgeois, Jacques deLadurantaye, ont fait le voyage à South Burlington (Vermont), le mois dernier, à l’occasion de la soirée de remise des Lake Champlain Heritage Awards.

La municipalité de Notre-Dame succède au sénateur Patrick Leahy, au gouverneur Jim Douglas et à trois membres du Vermont Department of Fish and Wildlife à titre de récipiendaire du prix la catégorie «Public Sector in Service to the Angling Heritage».

Contrôle mécanique

La reconnaissance de Lake Champlain International (LCI) vient souligner la collaboration de l’administration Simard-Gendreault à la mise en place d’une barrière mécanique qui permet d’intercepter les lamproies du lac Champlain au moment où celles-ci regagnent le ruisseau Morpions pour y frayer en toute quiétude.

La réalisation de ce projet canado-américain, soutenu par le United States Fish and Wildlife Service (USFWS) à hauteur de 1,1M $, devrait contribuer à stopper la prolifération des lamproies dans le lac Champlain et à protéger les espèces de poissons menacées par ce type de prédateur.

Selon le gouvernement américain, la surabondance de la lamproie marine affecte la qualité de la pêche sportive au saumon et à la truite tout en réduisant la survie du touladi dans le lac Champlain. La lamproie a la fâcheuse habitude de se fixer à un autre poisson et à en sucer le sang, affaiblissant sa victime et la rendant vulnérable aux maladies ou l’entraînant dans la mort.

Les pièges à lamproie sont mis à l’eau en avril, après le départ des glaces, puis retirés au début de juin, quand la fraie est terminée. Les adultes capturés à l’embouchure du ruisseau Morpion sont euthanasiés sur place  aux deux ou trois jours en vertu d’une entente de 20 ans intervenue entre le USFWS, la municipalité de Notre-Dame et le ministère de l’Environnement du Québec (MDDELCC).