Astérix et Gaulois à l’œuvre

SPORT. Même si les journées chaudes se font rares depuis le début avril, les Astérix et les Gaulois de Jean-Jacques-Bertrand sont déjà sur le terrain dans le cadre de leur camp printanier respectif.

Dans le cas des Astérix, le calendrier se compose de 14 séances d’entrainement. Elles permettent au personnel d’évaluer le groupe de joueur – ils sont une quarantaine en tout – qu’il aura sous la main mais aussi de travailler certains aspects du football.

«Cette année, nous avons un bon taux de participation pour une école de notre taille», analyse d’emblée l’entraineur-chef Ross Lemke.    

Les porte-couleurs de JJB sont appelés à jouer plus de matchs simulés (sept au lieu de deux) qu’à pareille l’an dernier, de sorte que le camp des Astérix s’est amorcé environ deux semaines plus tôt, le 5 avril exactement. Au moment de sauter sur le terrain pour la vraie saison, les joueurs seront mieux préparés, croit Lemke.

«On veut leur donner le plus d’expérience possible avant que l’automne arrive. Les jeunes ont un horaire assez chargé, mais ça les motive de savoir qu’ils vont jouer beaucoup de matchs.»

Après une rencontre face à Mgr-Euclide-Théberge vendredi dernier, les Astérix seront de retour sur le terrain pour deux autres séances d’entrainement ce mardi et ce mercredi, leur 9e et 10e depuis le début du camp. 

Vendredi, ils se rendront au Cégep de Saint-Jean pour prendre part à un jamboree impliquant quatre équipes.  

Les Gaulois sont quant à eux environ 35 à sauter sur le terrain pour le calendrier préparatoire, qui débutait il y a une quinzaine de jours. Depuis quelques jours, leur routine se compose de deux pratiques hebdomadaires. Ils termineront leurs activités printanières en même temps que les Astérix, le 20 mai prochain.

Séquences filmées

JJB fait appel à la technologie pour peaufiner sa préparation. Plusieurs séquences individuelles passent par l’œil d’une caméra et sont par la suite décortiquées, avant de pouvoir être visionnées sur un téléphone intelligent ou une tablette.

«Ça accélère le processus de coaching pour nous, le jeune peut se revoir avec nos corrections», précise Lemke.    

Les techniques de base y sont enseignées, avant d’être insérées dans des situations de matchs.

«L’assemblage de ces atouts nous mènera à faire des séries de jeux. Il y a beaucoup de matière qui s’apprend en classe avec des séances vidéo et des tableaux, avant d’importer les techniques sur le terrain», explique Lemke. 

Une formation de Football Québec

En vue de la prochaine saison, tous les membres du personnel d’entraineur ont suivi une formation ayant comme thème l’initiation aux contacts sécuritaires, donnée par Football Québec. Celle-ci sera obligatoire dès 2017 pour les équipes de tous les niveaux. 

«Nous sommes conscients de la problématique des commotions cérébrales. On ne peut enlever le contact au football, mais on peut le rendre plus safe, en enrayant les facettes dangereuses pour la tête», mentionne Ross Lemke.