Les Astérix de Farnham sauront-ils racheter une saison décevante?

FOOTBALL. Aucune victoire, sept blanchissages, seulement deux touchés inscrits en huit matchs. Les Astérix de Farnham tenteront de repartir à neuf et de faire oublier une saison pénible, eux qui amorceront leur 43e saison face à Massey-Vanier, ce vendredi en soirée.

Une chose est certaine, le groupe d’entraîneurs devrait avoir sous la main une troupe un peu plus expérimentée que l’an dernier, même si elle demeure relativement jeune.

«Je suis fier du nombre de joueurs qui s’est présenté cette année au camp. C’est une équipe qui a un certain talent, plus que lors des deux dernières années, analyse l’entraîneur Ross Lemke. Nous avons un bon noyau et il reste à voir si nous sommes de taille avec le reste de la ligue.»     

Une quarantaine de joueurs porteront l’uniforme bleu cette saison, après un camp d’une dizaine de séances d’entrainement. Bon nombre d’entre eux ont évolué avec les Gaulois l’an dernier.  

Transition

L’un des défis de cette saison naissante? Justement de permettre à ces nouveaux Astérix de bien s’adapter au niveau de jeu et à la vitesse du football juvénile.   

Menée par Antoine Riberdy, le quart-arrière désigné comme tel pour les deux prochaines années, l’offensive des Astérix reposera entre autres sur les receveurs de passe Philippe Rodrigue et Mathieu Charron.

«Nous sommes optimistes, il s’agit de voir si le synchronisme va opérer entre le quart-arrière et les receveurs de passe.»

En défensive

Le principal point d’interrogation se pose sur le front défensif. Seulement deux joueurs de ligne offensive ont de l’expérience au football juvénile.

«Nous avons des garçons rapides, mais pas de gros gabarits. On n’a pas de joueurs de 250 livres comme on va affronter. Mais je suis confiant qu’on réussira à se chauffer avec le bois qu’on a.

«Tactiquement, il faut développer des stratégies pour exploiter le talent que l’on a sous la main. Ce sera un beau défi pour le coaching staff», poursuit Lemke.

Les Astérix n’ont pas à s’inquiéter au niveau des unités spéciales, selon le vétéran entraîneur. «C’est un aspect que nous ne manquons pas de pratiquer. Plusieurs de nos jeunes peuvent botter le ballon, et nous avons des garçons avec de bonnes mains et beaucoup de vitesse pour les retours.»

Mettre fin à une séquence    

L’équipe a raté les séries lors des deux dernières années. Avant ces saisons difficiles, elle avait soulevé le Bol d’or deux fois de suite. Elle veut freiner cette séquence d’insuccès.   

«Il faut toujours progresser, et finir fort. Le championnat se joue pendant les mois d’octobre et de novembre. Une fois en séries, tout est possible.»

Les Astérix disputeront leur match d’ouverture le 9 septembre, face à Le Ber, une équipe de Sherbrooke. 

Les Gaulois poursuivent quant à eux leur camp d’entraînement, en vue du début de saison prévu pour le samedi 10 septembre. Le match est à l’horaire le matin. Il sera suivi d’un dîner et d’un spectacle présenté entre autres par deux anciens Astérix à l’auditorium de l’école.

Les billets sont en vente auprès des joueurs. L’argent amassé sera retourné au programme football de l’école secondaire Jean-Jacques-Bertrand.     

Aussi au cinéma

Parallèlement au volet sportif, les porte-couleurs des Astérix feront du cinéma cet automne. Ils agiront comme figurants des trois équipes transposées à l’écran, lors du tournage du long-métrage La chute de Sparte, une adaptation du roman du même nom de Biz.

Les scènes, que les footballeurs répètent depuis quelque temps déjà, devraient être filmées en octobre. L’entraîneur craint-il que sa troupe soit distraite de ses visées sportives?       

«Oui c’est une distraction, mais nous [les entraîneurs] serons là pour les garder sur la track, affirme Lemke. Ce sont des journées chargées pour les jeunes et ça testera leur maturité, leur sens de l’organisation. Je pense que c’est une occasion merveilleuse pour eux d’avoir été choisis et ce sera bon pour leur développement.»