La Fondation De bon cœur: parce qu’il faut bien se serrer les coudes

COMMUNAUTÉ. À quoi sert une communauté si on ne se serre pas les coudes quand quelqu’un doit passer à travers un coup dur? À Farnham, la Fondation De bon cœur a compris qu’il suffit parfois d’un tout petit geste pour faire une grande différence dans le quotidien de son voisin.

Éric Gauthier, propriétaire de Surplus animalier à Farnham, est le président et fondateur de l’organisme. Après avoir pris un petit recul en raison d’un manque de temps avec leur entreprise respective, les membres du comité sont en pleine relance des activités de la fondation.

Une journée familiale organisée par Surplus animalier en juin et le très populaire tournoi de volley-ball de plage vont renflouer les coffres de la Fondation De bon cœur.

«On reçoit aussi des dons d’entreprises et des dons anonymes», mentionne M. Gauthier, qui a voulu redonner à sa communauté après avoir lui-même connu des moments difficiles dans le passé.

«On ne donne pas d’argent. On peut donner des cartes pour de l’essence, pour l’épicerie ou pour payer les médicaments à la pharmacie, mais pas d’argent. Ce sont de petits gestes qui donnent un répit au portefeuille», explique le fondateur, qui compte sur l’aide de Pascal Haman, Jean-François Poulin et Josée Robert au sein de l’organisme.

Une poignée de familles de Farnham ont pu compter sur un coup de main de la fondation jusqu’à maintenant. Les histoires de Marc-Alexandre Gaudreau, atteint de tumeurs au cerveau et victime d’un accident opératoire, de même que du petit Maddox, atteint d’un déficit immunitaire primaire, ont déjà été médiatisées.

Le premier a reçu un don en services pour des réparations sur sa voiture de la part d’Atelier mécanique P. Haman ainsi qu’un don en essence de 500 $ du Dépanneur Voisin. La maman de Maddox, Karine Morin, a reçu de l’aide pour l’épicerie (Metro Plouffe), l’essence (Dépanneur Voisin) et des services mécaniques (Atelier mécanique P. Haman).

D’autres cas de personnes dans le besoin sont cependant demeurés confidentiels. Éric Gauthier raconte que certaines personnes approchent les membres du comité personnellement ou par l’entremise d’amis. Ceux-ci étudient la requête et le besoin, puis décident ou non d’intervenir. Certaines des personnes qui appellent à l’aide n’ont pas envie que leur histoire soit publicisée et la fondation respecte cette volonté.