Infrastructures: Denis Paradis appuie une requête de la MRC de Brome-Missisquoi

MUNICIPAL. Le député fédéral de Brome-Missisquoi, Denis Paradis, se questionne sur la pertinence des critères d’admissibilité à certains programmes de financement pour les infrastructures municipales.

Dans une lettre adressée au ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi, à la fin du mois dernier, le député Paradis rappelle que la MRC de Brome-Missisquoi et plusieurs municipalités de son comté acceptent mal que le gouvernement du Québec utilise un indicateur d’endettement élevé comme critère d’admissibilité à certains programmes de financement pour les infrastructures municipales.

«Je partage leurs inquiétudes, indique M. Paradis. Ne financer que les infrastructures des municipalités lourdement endettées revient essentiellement à punir les pratiques de saine gestion des élus de mon comté.»

Le député ajoute qu’il serait judicieux – dans le cadre des négociations encore en cours pour la mise en place de la phase 2 du plan Investir dans le Canada – de s’assurer que les programmes que financera le gouvernement fédéral ne soient pas assujettis à un tel critère.

Dans une résolution adoptée en avril dernier, la MRC de Brome-Missisquoi demandait au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (Québec) de revoir le critère concernant l’obligation d’avoir un indice de charges nettes par 100 $ de richesse foncière uniformisée (RFU) de 80 et plus afin d’être admissible au volet 5 du programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM).

La MRC précisait, dans la même résolution, que ce critère d’admissibilité avait pour effet de disqualifier 16 des 21 municipalités de son territoire pour l’obtention d’une aide financière.