Quatre organismes prennent le flambeau d’Opération Nez Rouge

RACCOMPAGNEMENT. Après le départ de Linda Royal, qui assurait la coordination d’Opération Nez Rouge Cowansville depuis 2010, quatre organismes issus de la Table de développement des communautés de Cowansville et région prennent la relève de Nez Rouge, qui en est à sa 35e année.

Le Centre d’action bénévole de Cowansville, la Cellule Jeunes et famille Brome-Missisquoi, la Maison de la famille Cowansville et région ainsi que l’Association des locataires en HLM Cowansville s’occuperont de la gestion lors des huit soirées de raccompagnement.

«L’idée avait été proposée à la Table de développement des communautés, puisque c’est un moyen de financement pour les organismes communautaires, a expliqué l’une des coordonnatrices, Julie Dion. On s’est regroupé quatre organismes. Les dons et les commandites retournent aux organismes de la région.»

Opération Nez Rouge sera en activité dans toute la région de Brome-Missisquoi, le 30 novembre ainsi que les 1er, 7, 8, 14, 15, 21 et 22 décembre, de 21h à 3h.

«C’était super stimulant pour le milieu communautaire de travailler ensemble autant pour assurer des routes sécuritaires pour le temps des Fêtes, mais aussi ensuite un réinvestissement dans les communautés avec l’argent amassé, a ajouté une des coordonnatrices, Ève Galarneau. En commanditant Opération Nez Rouge ou en faisant des dons, vous assurez la sécurité routière dans la MRC de Brome-Missisquoi et vous donnez aux organismes qui travaillent auprès des jeunes dans la MRC.»

Bon an mal an, Opération Nez Rouge effectue entre 400 et 450 raccompagnements dans la région de Brome-Missisquoi.

«On s’imagine que ça va être sensiblement la même chose cette année, a indiqué le maître d’œuvre, Dimka Belec. On a une soirée ou deux de moins cette année, puisqu’on a repris ça un peu à la dernière minute, on a ciblé les soirées les plus achalandées. C’est environ 400 présences bénévoles qu’on devrait avoir. Jusqu’à présent, ça a toujours répondu à la demande.»

Cannabis

Les organisateurs ne croient pas que la légalisation du cannabis viendra changer du tout au tout les raccompagnements.

«On verra si ça change quelque chose en termes de demandes, a affirmé M. Belec. Personnellement, je ne pense pas que ça va faire une différence. De mon expérience, quelqu’un qui a consommé du cannabis, ce n’est pas plus dur à gérer que l’alcool.»