Une Farnhamienne en lice pour le titre d’agricultrice de l’année

AGRICULTURE. Marie-Claude Mainville et quatre autres productrices se disputent le titre d’agricultrice de l’année sur le territoire de la Montégérie-Est.

Agronome de formation, Mme Mainville détient un baccalauréat spécialisé en sciences animales de l’Université McGill.

À la fin de ses études en biologie et en agronomie, en 1998, cette dernière s’est jointe au Groupe Janor à titre d’actionnaire et de gestionnaire. Cette entreprise se spécialise dans la production bovine (6000 bouvillons par année) et les grandes cultures (1135 hectares en maïs, 225 hectares en soya et 30 hectares en blé de printemps).

«Le Groupe Janor emprunte une partie du prénom de chacun des deux fondateurs, JAN Van Gennip et  ORance Mainville», précise la fille de l’un des deux partenaires d’affaires.

Marie-Claude Mainville s’occupe de la gestion du Groupe, à partir du bureau de l’entreprise situé à Farnham. Elle voit également à la planification des cultures et à l’achat des intrants pour les productions végétales, incluant les semences de maïs, de soya et de blé de printemps.

Environ 65 % du maïs produit par le Groupe Janor, sur ses fermes de Farnham et de Saint-Anicet, est transformé en aliments pour les bouvillons d’engraissement sous forme de maïs sec, de maïs humide et d’ensilage. La partie excédentaire de maïs grain, de même que le soya et le blé sont vendus à des centres de grain.

«Nous nous intéressons notamment au couvert végétal, une pratique qui engraisse le sol et réduit l’érosion tout en favorisant une première récolte plus hâtive», signale la Farnhamienne.

Marie-Claude Mainville siège également au conseil d’administration de la Société des parcs d’engraissement du Québec (SPEQ) et collabore au programme Bœuf Québec depuis sa création en 2017.

Les produits Bœuf Québec sont disponibles dans les boucheries, les établissements de restauration et, depuis l’automne 2018, dans les supermarchés IGA.

«Notre production actuelle est en mesure de combler 20 % des besoins des Québécois», indique l’administratrice de la SPEQ.