Brome-Missisquoi: des citoyens transmettent leurs préoccupations à la représentante d’Isabelle Charest

COMMUNAUTAIRE. Près de 80 personnes fréquentant les organismes communautaires de Brome-Missisquoi se sont prêtées à un exercice de citoyenneté, hier à Cowansville, dans le but de sensibiliser la députée-ministre Isabelle Charest à leurs besoins et préoccupations.

Le comité organisateur de l’événement Le communautaire en mode citoyen s’est dit heureux du déroulement de la rencontre, et ce malgré l’annulation de la présence de Mme Charest, qui a été remplacée par la directrice du bureau de comté, Johanne Gauvin. Ce rendez-vous faisait suite à une autre rencontre tenue l’automne dernier avec les candidats aux élections provinciales.

«Mme Gauvin nous a assuré qu’elle allait rapporter les propos des participants à la députée-ministre», précise Nicolas Gauthier, agent de liaison à la Corporation de développement communautaire de Brome-Missisquoi et membre du comité organisateur de la rencontre.

Les représentants du milieu communautaire avaient eu la chance de se préparer à cet exercice de citoyenneté grâce à des ateliers d’éducation populaire offerts par le Sac à mots. Au cours de ces ateliers, les participants ont pu circonscrire leurs besoins et les formuler de façon à pouvoir les présenter à la députée de Brome-Missisquoi.

«Le manque de transport, les demandes alimentaires en hausse, le manque de logements à faible coût, les problèmes vécus par les familles avec enfants handicapés et les difficultés reliées à l’aide sociale sont des enjeux importants pour notre milieu. Il y a plus de pauvreté et de besoins alimentaires. On doit refuser de 15 à 20 personnes par semaine dans nos centres de dépannage. Plus on interpelle les élus, plus ça va donner des résultats», indique Kathy Deschênes, citoyenne impliquée au Centre Femmes des Cantons et au Centre d’action bénévole de Cowansville.

Le comité organisateur s’est également dit satisfait du taux de participation à la rencontre citoyenne de lundi.

«Malgré la température froide et pluvieuse, ils ont été nombreux à se déplacer pour faire entendre leur voix. Ça prouve bien que lorsqu’on met en place des processus permettant aux citoyens qui fréquentent nos organismes de prendre la parole et de faire valoir leurs droits, ceux-ci répondent à l’appel. J’ai déjà hâte de les entendre poser leurs questions aux candidats lors de la campagne électorale fédérale de l’automne, ajoute Caroline Plaat, coordonnatrice du Sac à mots et membre du comité organisateur de la rencontre.