Étangs de roseaux: Denis Paradis revient à la charge dans le dossier des eaux usées à Notre-Dame-de-Stanbridge

ENVIRONNEMENT. Le député fédéral de Brome–Missisquoi, Denis Paradis, presse le gouvernement provincial d’approuver les projets de mise en place de systèmes de traitement des eaux usées à Notre-Dame-de-Stanbridge et à Frelighsburg.

Dans des lettres envoyées au ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, ainsi qu’aux maires de Notre-Dame-de-Stanbridge, Daniel Tétreault, et de Frelighsburg, Jean Lévesque, le député fustige le gouvernement provincial de ne pas avoir agi dans le dossier.

«Il est déplorable que toute la procédure administrative du gouvernement du Québec soit un frein au développement de ce projet environnement crucial pour l’amélioration de la qualité de l’eau du lac Champlain dans lequel de déverse la rivière aux Brochets», écrit M. Paradis dans sa lettre au ministre Champagne.

Le député assure que le gouvernement fédéral est prêt à investir dans le projet.

«Toutefois, tant que le gouvernement du Québec ne donne pas son approbation, le versement des subventions nécessaires ne peut s’effectuer, écrit-il dans la lettre envoyée aux deux maires. À ce jour, les élus provinciaux n’approuvent toujours pas le projet de construction d’un système de traitement des eaux usées à Notre-Dame-de-Stanbridge. Il est donc important de continuer vos démarches auprès du gouvernement du Québec afin de concrétiser ce projet primordial pour notre communauté et notre environnement.»

L’an dernier, l’Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi (OBVBM) a présenté des données qu’il avait compilées dans lesquelles il était indiqué que les municipalités de Notre-Dame-de-Stanbridge, de Frelighsburg et de Stanbridge East n’arrivaient pas à se conformer aux exigences du ministère de l’Environnement en ce qui a trait aux rejets de phosphore et de coliformes fécaux dans la nature. Le chargé de projet pour le plan directeur de l’eau de l’OBVBM, Frédéric Chouinard, avait alors souligné que cette situation n’était pas surprenante à Notre-Dame-de-Stanbridge et à Frelighsburg en raison de leurs «difficultés avec leurs étangs de roseaux».