Repêchage de la LNH: Rémi Poirier a discuté avec plusieurs équipes

HOCKEY. Éligible pour le prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), le gardien Rémi Poirier pourrait très bien entendre son nom sortir au micro. Il confirme avoir parlé avec plusieurs équipes, sans toutefois avancer un nom ou deux d’organisation qui a un intérêt.

«Je suis vraiment positif au niveau du repêchage, admet celui qui est originaire de Farnham.  C’est sûr que si je ne suis pas repêché, j’espère toujours avoir la chance d’être invité. Si ça n’arrive pas, ce n’est pas fini mon affaire, je suis encore jeune. J’ai encore plusieurs disponibilités en face de moi. C’est à voir, mais c’est sûr que me faire repêcher, c’est un rêve depuis que je suis enfant. C’est sûr que ce serait le fun, mais on va voir ce qui va se passer rendu là.»

Rémi Poirier estime que son gabarit, sa mobilité, sa combativité et ses différents styles devant le filet lui serviront d’atouts pour convaincre une formation professionnelle de lui accorder son vote de confiance.

Ses deux dernières saisons dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) lui ont permis de progresser

«Selon moi, mon coach des gardiens m’a beaucoup aidé, admet-il. Malheureusement, je ne vais plus l’avoir cette année, mais je compte sur l’autre que je vais avoir aussi pour continuer ma progression. […] C’est sûr que ça n’a pas été deux années nécessairement faciles avec l’équipe, mais je pense qu’on a un bon développement et je pense que ça va être bien pour [les prochaines années].»

Une adaptation

La pandémie a forcé le jeune gardien de but, comme bien d’autres athlètes d’ailleurs, à s’entraîner à la maison. Malgré tout, il n’a pas perdu la motivation dans sa préparation.

«C’est sûr qu’après ma saison de hockey, je prends tout le temps un petit mois de break total où je ne prends pas d’entraînement, explique le principal intéressé.  Ensuite, j’ai demandé à mon entraîneur de me faire un programme durant le [confinement]. Je lui ai dit les objets que j’avais chez moi pour m’entraîner. J’étais quand même focus, je m’entraînais pas mal chaque jour, mais ça a fait du bien quand les gyms ont rouvert. C’est comme si mon été était recommencé sans COVID un peu. »

Le retour au jeu dans la LHJMQ sera peut-être différent sans les spectateurs, mais selon Rémi Poirier, la diminution des voyagements et l’augmentation des affrontements entre les équipes d’une même division permettront d’installer plus de rivalités.

«Toujours jouer contre la même équipe, un moment donné, on va se taper sur les nerfs un peu, lance-t-il. C’est pas mal certain. Je vois ça d’un bon œil. Je comprends la ligue de diminuer les transports et tout. Je trouve ça correct et en plus, il y a de très bonnes équipes dans notre division. […] J’ai hâte de voir ce que ça va donner. C’est sûr que selon moi ça va marcher et ça va être le fun.»

L’équipe des Olympiques sera composée de plusieurs jeunes joueurs cette saison et Rémi Poirier estime que l’avenir est prometteur avec la présence des vétérans, mais surtout l’arrivée du nouvel entraîneur Louis Robitaille.

«C’est sûr qu’on va être encore très jeunes, mais ce n’est pas le talent qu’il manque dans notre équipe, rappelle le cerbère de Farnham. On n’aura pas de misère à les développer. D’après moi, après les Fêtes, on va être solides avec Louis [Robitaille] qui va rentrer son système de jeu.»