COVID-19: des signes encourageants en Estrie

SANTÉ. Même s’il admet qu’il est encore trop tôt pour crier victoire, le directeur de la Santé publique de l’Estrie, Dr Alain Poirier, se dit encouragé par les chiffres de la dernière semaine sur l’évolution de la pandémie de coronavirus.

«L’Estrie a dénombré 651 cas de COVID-19 au cours des sept derniers jours. Ça faisait six semaines que notre région n’avait pas obtenu des chiffres aussi bas. Si vous vous souvenez bien, la semaine précédente, on parlait plutôt de 900 cas», indique le principal intéressé.

Le nombre de cas quotidien a maintenant chuté sous la barre des 100 avec une moyenne de 93 cas par jour.

La situation dans les hôpitaux de l’Estrie est toutefois préoccupante alors que 74 des 79 lits dédiés à la COVID-19 sont présentement occupés et que 10 des 25 lits réservés aux patients nécessitant des soins intensifs le sont également.

«Notre région multiplie les préparatifs en vue d’augmenter le nombre de lits COVID disponibles, mais la commande du ministère de la Santé ne nous est pas encore parvenu», signale Dr Poirier.

L’Estrie est actuellement aux prises avec 71 éclosions dans les CHSLD, les RPA, les écoles, les milieux de travail et autres lieux de rassemblement. On signale par ailleurs des cas actifs dans les neuf RLS (réseaux locaux de service) de cette région.

«Il est également encourageant de constater que le taux de positivité dans notre région a baissé de 8,2 % à 5,5 % ces derniers temps», ajoute le porte-parole de la Santé publique de l’Estrie.

Vaccination

Quelque 7629 doses de vaccin ont été administrées au cours des dernières semaines aux employés du réseau régional de la santé et aux résidents des CHSLD.

«La vaccination dans les CHSLD devrait être complétée dès jeudi. On sera par la suite en mesure de vacciner les personnes habitant une résidence privée pour aînés», précise Dr Poirier.

Ce dernier rappelle que le taux d’efficacité du vaccin est de l’ordre de 92 % après l’administration de la première dose et grimpe à 95 % après la deuxième dose.

«Il faut rappeler que le vaccin ne peut pas transmettre la maladie, car il ne contient pas de virus. Les gens qui attrapent la COVID-19 après avoir été vaccinés sont par ailleurs beaucoup moins malades que les gens n’ayant pas reçu le vaccin», poursuit le directeur de la Santé publique de l’Estrie.

Ce dernier ajoute que la popularité du vaccin contre le coronavirus est beaucoup plus grande que pour le traditionnel vaccin antigrippal annuel.