Farnham: Stéphane Rousseau tentera sa chance dans le district électoral numéro 3

POLITIQUE. Stéphane Rousseau entend soumettre sa candidature pour le poste de conseiller municipal du district 3 lors des élections générales du 7 novembre prochain.

Ce Farnhamien d’adoption, établi dans cette localité depuis 2018, s’intéresse à la politique depuis son tout jeune âge. Il a également été actif dans les milieux syndicaux.

«Je suis politisé depuis la tendre enfance. J’ai collaboré à l’organisation de plusieurs campagnes électorales, aussi bien au provincial qu’au fédéral, en soutien à des amis», indique-t-il.

M. Rousseau a également été actif sur la scène municipale de Lacolle avant son arrivée à Farnham. Candidat défait aux élections de 2009, il l’a remporté aux dépens de deux de ses concitoyens, trois ans plus tard, dans le cadre d’une élection partielle. Il a par la suite tenté sa chance à la mairie, mais sans succès, à la tête d’une équipe de cinq candidats. C’était en 2013.

Savoir écouter

L’homme de 49 ans, à l’emploi de VIA Rail Canada, s’est notamment impliqué ces derniers mois au sein du comité de dynamisation du centre-ville de Farnham.

«Pour mieux connaître les besoins et attentes des gens d’affaires locaux, j’ai commencé à me promener dans les commerces et à rencontrer les propriétaires. J’entends également aller frapper aux portes de mes concitoyens. Je veux être leurs oreilles, leur porte-parole à la table du conseil. Je suis quelqu’un qui sait écouter et je n’ai pas la prétention d’arriver avec des solutions toutes faites», indique-t-il.

M. Rousseau se dit «très impressionné» par la qualité des employés municipaux de Farnham, leur sens du devoir et leur désir de faire avancer les choses. Il voue également une grande admiration au maire actuel et reconnaît que les membres du conseil sont sensibles aux préoccupations des citoyens.

«Patrick Melchior est un gars simple, qui ne se prend pas pour un autre. Il a fait beaucoup en quatre ans et j’entends lui accorder mon appui», affirme-t-il.

Le candidat se dit en accord avec l’embauche de deux surveillants municipaux en réaction à la vague d’incendies suspects des derniers mois. «La SQ a un large territoire à couvrir et ne peut pas être partout à la fois», explique-t-il.

M. Rousseau se dit également prêt à appuyer les démarches du conseil municipal auprès du Canadien Pacifique en vue d’améliorer la sécurité des citoyens et d’éviter que «le train ne coupe le cœur de la ville en deux».