Brome-Missisquoi: un huitième mandat pour le préfet Arthur Fauteux

RÉÉLECTION – Le préfet Arthur Fauteux a été réélu par acclamation, hier soir, par les autres maires de la MRC de Brome-Missisquoi.

M. Fauteux occupe ces fonctions depuis 2000. La titulaire du poste, Lyse Lafrance-Charlebois, avait dû céder sa place la même année à la suite de sa défaite aux élections municipales de Farnham.

«Je dois faire partie du club sélect des cinq préfets les plus anciens du Québec», affirme M. Fauteux, en passant en revue les confrères qu’il a rencontrés, les 3 et 4 décembre dernier à Québec, dans le cadre de la réunion biannuelle de la table des préfets organisée par la Fédération québécoise des municipalités.

Le préfet de Brome-Missisquoi est en poste depuis 15 ans et entreprend un huitième mandat de deux ans.

«J’ai toujours autant d’intérêt à remplir mes fonctions. Notre MRC est dynamique et le climat de travail y est excellent (…) C’est encourageant de constater que l’on avance d’année en année sur différents enjeux et problématiques», précise-t-il.

M. Fauteux reconnait que les responsabilités des MRC ont beaucoup changé depuis le début du nouveau millénaire et il en va de même pour la charge de travail des préfets.

«Quand je suis entré en fonctions, on ne parlait pas encore beaucoup du vieillissement de la population, des matières résiduelles, des eaux de ruissellement, des ilots destructurés, du schéma de risque incendie, des services policiers régionaux, etc. Le monde municipal est en pleine mutation depuis quelques années», prend-il soin de rappeler.

Le préfet de la MRC de Brome-Missisquoi consacre de plus en plus de temps aux affaires régionales, mais ne s’en plaint pas.

«Le siège social de la MRC est situé à Cowansville, à quelques minutes de l’hôtel de ville de notre municipalité. Ça facilite grandement les choses, quand je dois me déplacer pour une signature ou une rencontre de dernière minute. Mon statut de retraité m’offre également toute la disponibilité dont j’ai besoin pour bien m’acquitter de ma tâche», poursuit M. Fauteux.