Casket Hardware: pas de séquelles physiques importantes pour l’un des grands brûlés

TRAVAIL. L’émotion était palpable, la semaine dernière, alors que la direction et le personnel de Casket Hardware reprenaient le boulot au lendemain d’un grave accident de travail.

L’une des victimes, Robin Lafrance, est finalement décédée des suites de ses blessures alors que ses collègues André Clavel et Sylvain Dufresne sont toujours sous traitements à l’unité des grands brûlés du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.

«Nous avons appris que l’un des deux survivants devrait s’en tirer sans séquelles physiques graves. On n’a pas de nouvelles récentes au sujet de notre autre employé», indique Luc Godin, vice-président opérations et finances à l’usine de Farnham.

Quelques employés ont par ailleurs subi un choc émotif sérieux et sont en arrêt de travail pour quelques semaines. Les autres membres du personnel se sont remis au boulot et peuvent maintenant trouver un peu de réconfort en échangeant avec leurs collègues sur les événements des derniers jours.

La chambre à peinture, où a eu lieu l’explosion, a été fermée de façon définitive. «Une nouvelle chambre à peinture, beaucoup plus sécuritaire et faisant appel à une technologie complètement différente, sera éventuellement aménagée. Cette opération a été confiée à un sous-traitant d’ici là», ajoute le porte-parole de l’entreprise.

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et sécurité au travail (CNESST) a par ailleurs confirmé qu’elle mènera une enquête en lien avec l’accident du 13 mai. «La durée d’une telle enquête est généralement de six mois, mais peut être supérieure, par exemple si une expertise spéciale est requise. Les inspecteurs doivent recueillir, vérifier et analyser les faits afin d’en arriver à bien cerner les causes de l’accident et ainsi faire des recommandations pour éviter qu’un tel accident ne se reproduise», explique Marie-France Roulier, responsable des communications à la CNESST de Saint-Jean-sur-Richelieu.