Christian Labrecque: «Je suis nouveau en politique, mais j’apprends vite»

POLITIQUE. Christian Labrecque, un entrepreneur spécialisé en peinture et pose de joints, sollicite l’appui des électeurs de Farnham pour la toute première fois.

«Il faut changer les choses. C’est pour ça que je me présente à la mairie», indique-t-il d’entrée de jeu.

L’homme de 52 ans, originaire de Farnham, reconnaît n’avoir aucune expérience sur la scène politique, mais ne s’en fait pas outre mesure à ce sujet.

«Je suis un nouveau venu en politique, mais j’apprends vite. Et si je suis élu maire, j’entends travailler à l’hôtel de ville à temps plein – pour la première année du moins – afin de me familiariser avec les affaires municipales», affirme-t-il.

Le candidat suit les assemblées du conseil de ville de façon assidue depuis la fin de 2019 et commente régulièrement les gestes et décisions des élus sur son compte Facebook.

«Je vise le poste de maire, parce que je suis un entrepreneur et que ça prend des représentants du monde des affaires à la table du conseil. Je me présente également parce que je n’aime pas ce que je vois aux assemblées du conseil. Il faut que les citoyens s’intéressent à la politique municipale, car c’est le palier de gouvernement le plus proche des gens», résume-t-il.

Christian Labrecque se montre relativement critique à l’endroit des élus municipaux et de leur gestion des deniers publics. Celui-ci en a notamment contre l’augmentation de salaire du maire accordée par le conseil peu de temps après son entrée en fonctions et revient régulièrement là-dessus lors de ses interventions sur les réseaux sociaux.

Le candidat a également des idées bien arrêtées sur la vaccination anti-COVID-et n’a pas jugé bon de se faire vacciner. Une décision qui l’a empêché de faire du porte-à-porte pendant la campagne électorale.

«Je le dis publiquement. Si je suis élu, je vais me faire vacciner le 8 novembre au matin, dès le lendemain de l’élection. C’est la concession que je devrai faire pour diriger la Ville et rencontrer mes concitoyens», précise-t-il.

M. Labrecque verrait notamment d’un bon œil la mise en place d’une passerelle suspendue, comme on en retrouve aux gorges de Coaticook, pour accommoder les piétons et cyclistes qui souhaitent traverser la rivière à la hauteur du parc Israël-Larochelle.

«Une passerelle en aluminium, comme on en retrouve sur la 20 à la hauteur de Trois-Pistoles, c’est de toute beauté, mais hors de prix. Les millions de dollars requis pour le remplacement de la passerelle des Pionniers pourraient servir à autre chose. La construction d’une salle de spectacles par exemple», avance-t-il.

Le candidat à la mairie propose par ailleurs la mise en place d’une tyrolienne dans le même secteur pour les jeunes familles et l’ensemencement de truites et de dorés jaunes dans la rivière Yamaska pour les adeptes de la pêche.

M. Labrecque compte également accorder toute son attention à la disponibilité d’eau potable et estime qu’il faut tout mettre en œuvre pour éviter les erreurs de certaines municipalités (Saint-Lin-Laurentides).

«Farnham fournit l’eau à Ange-Gardien.et dessert par le fait même un gros utilisateur, Olymel. Je serais curieux de jeter un coup d’œil à l’entente entre les deux municipalités», poursuit-il.

Ce dernier estime par ailleurs que Farnham manque de logements abordables (entre 750 $ et 850 $) et connaît une «augmentation phénoménale» de la circulation.

«Beaucoup de travailleurs de la Rive-Sud de Montréal habitent Farnham et prennent leur auto, matin et soir, pour le boulot Ça crée des bouchons de circulation aux heures de pointe», indique-t-il.