Farnham: les Riel donnent un coup de pouce aux abeilles

ENVIRONNEMENT. Préoccupés par la baisse de la population d’abeilles et de l’impact de celle-ci sur la production maraîchère et horticole, Marie-Claude et Jean-François Riel ont eu la bonne idée d’installer des ruches à l’arrière de leur établissement commercial de Farnham.

«Nous cherchions une vocation au terrain situé à l’arrière du magasin tout en contribuant à une bonne cause. Comme notre entreprise génère certains déchets difficilement récupérables – le ruban adhésif et le plastique notamment – cette initiative nous permet de réduire notre empreinte environnementale tout en facilitant la pollinisation des fleurs, des fruits et des légumes», explique Marie-Claude Riel.

Pour les besoins de l’exercice, Meubles & Davantage a fait appel à Alvéole, une entreprise montréalaise spécialisée dans l’apiculture urbaine. Cette dernière a installé deux premières ruches à la demande de la famille Riel et une troisième commanditée par la Caisse Desjardins de la Pommeraie.

«Alvéole offre un service clé en main. Les employés de l’entreprise voient à l’installation et à l’entretien des ruches. Ils s’occupent également de la récolte du miel, ainsi que des certifications, accréditations et assurances requises», précise Jean-François Riel.

Alvéole propose également deux ateliers d’initiation à l’apiculture à l’intention des employés des entreprises participantes.

Des abeilles pacifiques

Jean-François Riel nous informe que chacune des trois ruches abrite actuellement 3000 abeilles et que ce nombre va augmenter de façon significative (jusqu’à 40 000 individus) d’ici la fin de l’été.

La reine va pondre jusqu’à 2000 œufs par jour et les abeilles ouvrières vont se mettre à la tâche pour répondre à tous les besoins de la ruche.

La durée de vie moyenne des abeilles nées au printemps est d’une quarantaine de jours.

«Contrairement aux guêpes, les abeilles domestiques ne sont pas carnivores et n’attaquent les humains qu’en dernier recours, pour protéger la colonie. Il faut également savoir que les abeilles meurent après avoir piqué», ajoute Marie-Claude Riel.

Les Riel profitent de l’occasion pour inviter les commerces et entreprises de la région à suivre leur exemple. «Nous avons de la place pour d’autres ruches. Avis aux intéressés!», lance le président de Meubles & Davantage.