Farnham mieux outillée pour faire face aux situations d’urgence

MUNICIPAL. L’exercice a demandé trois ans de travail, mais est maintenant complété. Farnham dispose maintenant d’un plan d’intervention complet en matière de sinistres.

«Même si le projet de règlement obligeant les municipalités à mettre à jour leur plan de sécurité civile n’est pas encore adopté, les administrations municipales ont le devoir moral de tout mettre en œuvre pour assurer le bien-être et la sécurité de leurs citoyens. Farnham a pris les bouchées doubles et peut être fier du travail accompli», affirme le maire Patrick Melchior.

Selon le directeur du service de sécurité incendie, Mario Nareau, un accident ou une catastrophe naturelle arrive aussi bien la nuit que le jour, la semaine comme la fin de semaine.

«Il est important de savoir qui rejoindre et comment procéder en cas de sinistre», précise-t-il.

Trois ans de travail

Désirant faire les choses dans les règles de l’art, la Ville de Farnham a pris soin de s’adjoindre les services d’une experte en la matière. Il s’agit de Josée Boudreault, consultante chez Priorité StraTJ.

De concert avec le directeur général, le directeur du service de sécurité incendie et d’autres employés-cadres de la Municipalité, cette dernière a notamment procédé à une évaluation des risques propres au territoire de Farnham, identifié les clientèles les plus vulnérables, dressé un inventaire des équipements et ressources disponibles, avant d’élaborer un plan d’intervention pour chacun des types de sinistres potentiels. La réalisation du projet a nécessité trois ans de travail et un investissement de l’ordre de 11 000 $ à 15 000 $.

«La Ville de Farnham ne disposait à l’origine que d’une ou deux génératrices. Le conseil a retenu la suggestion de Mme Boudreault et entrepris de doter ses principaux édifices d’un tel équipement. Après l’usine de filtration et le centre d’hébergement des sinistrés (école JJB), c’est maintenant au tour de l’hôtel de ville, de la caserne de pompiers et du garage municipal d’avoir accès à une génératrice», signale le directeur général, François Giasson.

«Un plan d’intervention, c’est un peu comme un extincteur. Il faut savoir comment s’en servir et s’assurer qu’il est toujours plein (fonctionnel).»

– Mario Nareau, directeur du service de sécurité incendie

Coordination et communication

L’hôtel de ville de Farnham a été désigné comme centre de coordination des mesures d’urgence alors que le garage municipal est appelé à jouer un rôle de centre secondaire.

Un comité de coordination des mesures d’urgence, regroupant une douzaine de personnes, a été mis sur pied. Un substitut a par ailleurs été assigné à chacun des responsables de mission.

Les membres de ce comité auront accès à des manuels d’intervention et une application mobile. De la formation, des pratiques et des simulations ont également été prévues à leur intention.

 

La Ville de Farnham souhaite par ailleurs sensibiliser la population à l’importance de bien se préparer et établir un bon réseau de communication lui permettant d’informer les citoyens avant, pendant et après le sinistre.

Une copie du guide d’intervention de Sécurité publique Canada sera mise en ligne dans les prochaines heures sur le site Internet de la Municipalité.