Farnham: un projet intégré de 62 logements abordables sur la table à dessin

HABITATION. La Ville de Farnham vient d’accepter trois demandes de dérogation mineure visant à faciliter la réalisation d’un projet intégré d’habitation sur la rue Meigs, à l’arrière de la succursale de la Société des alcools du Québec.

Le promoteur, Brendan O’Dowd, projette la construction de deux immeubles de quatre étages, soit un premier de 32 logements et un autre de 30 logements, sur les lots 4-354-248 et 4-354-257. Ces terrains, d’une superficie de 4 362 m2, appartiennent à l’entreprise Construction Eco-Tech JP inc, dont Patrick Jetté et Jean-François Poulin sont les actuels actionnaires.

Le projet soumis à l’attention des autorités municipales prévoit l’aménagement de logements de trois pièces et demie et de quatre pièces et demie à prix abordable.

«Avant de pouvoir délivrer un permis de construction, le comité consultatif d’urbanisme (CCU) et le conseil municipal doivent préalablement étudier l’architecture des bâtiments projetés et l’aménagement proposé, car la propriété est située en zone de plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). À ce jour, la Ville n’a pas reçu les documents requis pour une telle étude», précise Jennika Rodrigue-Lacasse, directrice du service de planification et d’aménagement du territoire à la Ville de Farnham.

«Les locataires de ces deux immeubles auront accès à tous les services requis… à quelques minutes à pied de chez eux. Certains d’entre eux n’auront sans doute pas de voiture, mais le promoteur entend mettre à leur disposition deux autos communautaires.» – Patrick Melchior, maire de Farnham

Trois dérogations mineures

À la demande du promoteur, le conseil municipal accepte notamment la construction de deux immeubles alors que la réglementation exige qu’un projet intégré d’habitation comprenne un minimum de trois bâtiments.

Les autorités autorisent également l’utilisation du rez-de-chaussée de ces immeubles à des fins résidentielles alors que la réglementation municipale exige que les nouveaux bâtiments implantés sur la rue Meigs aient un rez-de-chaussée commercial.

L’administration Melchior accepte par ailleurs l’aménagement de 63 cases de stationnement pour un projet de 62 logements alors que la réglementation prévoit un minimum de 1,5 case par logement, soit un total de 96 espaces de stationnement.

Pour justifier de telles dérogations, les membres du conseil font valoir que le projet présente une densité importante s’intégrant bien au cadre bâti du centre-ville, que l’emplacement choisi n’est pas propice à l’implantation de commerces et que le projet répond à un besoin de logements abordables tout en contribuant à créer un achalandage supplémentaire dans les places d’affaires.