Iberville: Jean-Alexandre Côté constate de l’engouement pour le PQ

POLITIQUE. La candidature de Jean-Alexandre Côté pour le Parti québécois dans le comté d’Iberville est connue depuis plusieurs mois. Avant le déclenchement des élections, il était déjà présent aux événements auxquels il assiste tout en poursuivant ses rencontres dans les municipalités.

«Depuis deux mois et demi, trois mois, il y a comme un engouement qui se crée», évalue-t-il tout en étant encouragé aussi par la campagne que mène son chef, Paul St-Pierre-Plamondon.

M. Côté n’est pas déstabilisé par les projections du vote qui placent son parti en quatrième position dans Iberville selon le site Qc125.com. Il note qu’il ne s’agit que de projections à partir de moyennes.

Il fait référence au vieux fond bleu nationaliste qui serait toujours présent dans la circonscription qui a élu des députés péquistes dans le passé. Dans ses conversations avec ses électeurs, on lui demande de ne pas lâcher. Au fur et à mesure que progresse la campagne, il perçoit un intérêt grandissant pour le parti. Il est convaincu que la campagne peut faire bouger l’aiguille pour sa formation. Il donne l’exemple du Bloc québécois qu’on croyait mort et qui constitue maintenant une force à Ottawa.

Eau

De sa tournée dans le comté, il ressort que le problème des infrastructures pour assurer l’approvisionnement en eau potable est une préoccupation non seulement à Clarenceville et Henryville, mais dans plusieurs autres municipalités qui connaissent un développement.

Le candidat constate que le financement de ces infrastructures repose avant tout sur la taxation municipale alors que les petites municipalités n’ont pas un gros budget. Il réfléchit à une implication plus grande du gouvernement provincial et à un partenariat entre les municipalités pour partager les coûts.

Il note aussi des enjeux plus localisés, comme le besoin d’un CPE à Sainte-Angèle.

Le coût de la vie et les soins aux aînés sont des préoccupations qui touchent les gens du comté comme dans l’ensemble du Québec. M. Côté leur parle de la plateforme électorale du parti qui préconise différentes mesures et l’amélioration du soutien à domicile pour les aînés.

Environnement

M. Côté constate que la protection de l’environnement est une grande préoccupation dans le milieu agricole. «Les agriculteurs vivent concrètement les changements climatiques. Il y a eu un gel en mai et une bleuetière a écopé», donne-t-il comme exemple. M. Côté se réjouit que les citoyens soient maintenant sensibilisés à la question. Quand les puits sont à sec, les gens à Clarenceville le vivent concrètement, fait-il aussi remarquer.

Avec la défense de la langue française et la souveraineté du Québec, la protection de l’environnement est l’un des trois éléments fondamentaux du PQ, rappelle-t-il.

M. Côté n’est pas du genre «critiqueux». Il préfère regarder en avant. De Claire Samson, la députée sortante, il dit qu’elle a fait ce qu’elle a pu dans les circonstances.

Aux électeurs, il fait valoir qu’un député péquiste sera un député de terrain pour qui la protection des services publics sera importante. Plutôt que de promettre des baisses d’impôt, son parti choisit plutôt d’utiliser les surplus de revenus de la taxation pour financer de l’aide temporaire.

«Je suis là plus par conviction que par opportunisme», conclut M. Côté, un souverainiste convaincu qui n’hésite pas à parler d’indépendance du Québec aux électeurs. «Le PQ disparaît. Qui va mordre, faire peur au fédéral pour rapatrier les choses (pouvoirs)? Les revendications de la CAQ, on ne les aura pas», déclare-t-il.