Le café communautaire de Saint-Armand prépare sa grande ouverture

COMMUNAUTÉ. Le café communautaire de Saint-Armand ouvre ses portes dans quelques jours au terme de plusieurs mois de réflexion et de préparatifs.

«Le Café Sans Frontières devait ouvrir ses portes dès le premier juillet, mais la mise aux normes du bâtiment et l’obtention des approbations gouvernementales ont demandé plus de temps que prévu», signale Louise Charlebois, membre du comité d’implantation du nouvel établissement et  citoyenne de Saint-Armand depuis un an.

Le café communautaire sera géré sous forme d’organisme sans but lucratif (OSBL) et administré par un conseil d’administration composé de bénévoles.

Les administrateurs de la première heure, Louise Charlebois, Monica Schirdewahn, Jean-Pierre Fourez, Jeannon Gagné, Danielle Roy, Sylvie Godbout, Alain Morillac, Patricia Hary et Chantelle Vignola n’ont rien perdu de leur enthousiasme et se réunissent sur une base quasi hebdomadaire, depuis la mi-janvier, sous la supervision de l’instigateur du projet, Jean Trudeau.

«À la base, on s’orientait vers un petit resto sans prétention, où chacun peut casser la croûte, et un lieu de rassemblement, où les gens de Saint-Armand peuvent se retrouver et prendre des nouvelles. On songe maintenant à diversifier sa vocation en organisant de mini-expositions, de l’animation pour enfants (heure du conte, aide aux devoirs), et peut-être même de petits spectacles. On prévoit également y ajouter un mini-service d’épicerie (lait, pain, œufs, etc.) pour dépanner la clientèle du magasin général fermé pour une période de sept mois», résume Mme Charlebois.

Au menu

Le Café Sans Frontières disposera d’une dizaine de places à l’intérieur et de 20 à 30 places à l’extérieur. L’établissement sera accessible du vendredi au dimanche, de 9h à 17h, et proposera à sa clientèle du «bon café», des viennoiseries et des repas légers à prix abordables.

«Nous voulons mettre l’emphase sur l’utilisation de produits locaux et saisonniers en faisant appel à des fournisseurs de la région comme la Boulangerie Saint-Armand, le Fumoir Gosselin, la Fromagerie Missiska ou la Pâtisserie Chouquette & Amandine», précise Monica Schirdewahn, une Armandoise de naissance qui collabore à la réalisation du projet.

Les responsables entendent démarrer «tout doucement» en servant des bagels au saumon fumé et des paninis jambon-fromage.

«La composition du menu devrait se bonifier au fil du temps au gré de la demande et en fonction de la disponibilité de la main-d’œuvre bénévole», ajoute Mme Charlebois.

Le café communautaire détient actuellement une liste de dix employés bénévoles, mais espère pouvoir en recruter une demi-douzaine d’autres afin de combler les 24 heures d’ouverture sans surcharger le personnel. Les responsables ont bon espoir de pouvoir se passer d’employés salariés.

Les responsables du projet peuvent également compter sur une personne accréditée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québewc (MAPAQ).

«J’ai suivi la formation en hygiène et salubrité alimentaire destinée aux gestionnaires d’un établissement alimentaire», précise Mme Charlebois, dont la fille Isabelle est connue des Armandois à titre de copropriétaire de l’ancien restaurant Le 8e Ciel.

Appuis

Le Café Sans Frontières s’est vu accorder une subvention municipale de 13 000 $ pour fins de démarrage. La Municipalité a également accepté de lui fournir le local du 450 chemin Bradley sans aucun frais de location.

Les propriétaires du magasin général, un établissement fermé jusqu’à la fin janvier 2022, ont par ailleurs choisi de donner un coup de pouce aux responsables du café communautaire en leur fournissant un frigo et divers équipements de restauration.