L’immatriculation des véhicules automobiles à Bedford pendant la pandémie

CONTRAINTES. Le bureau d’immatriculation de Bedford a démontré son utilité, pendant la pandémie, alors qu’il a été l’un des premiers à rouvrir ses portes pendant que les bureaux du ministère des Transports et d’autres succursales de la SAAQ étaient toujours fermés.

«Le réaménagement du local nous a occasionné quelques milliers de dollars de frais, mais notre bureau a pu rouvrir ses portes dès la mi-mai. Les gens se déplaçaient de partout pour faire immatriculer leurs véhicules chez nous», indique Robert Casey, responsable du dossier de la SAAQ pour l’Association des pompiers volontaires de Bedford.

Le directeur du service de sécurité incendie de Bedford, Fred Gilman, a également pu remarquer la visite de nombreux camionneurs durant la période de pandémie.

«Un camionneur m’a dit que, pour une transaction à la SAAQ, c’était plus rapide de descendre à Bedford (90 minutes allez-retour) que d’aller faire la file pendant trois heures dans une succursale de Montréal», affirme-t-il.

Le président de l’Association, Yves St-Onge, ajoute que son organisation a dû avoir recours à une aide financière gouvernementale pendant la période de COVID-19. «Nous avons obtenu un prêt de 40 000 $ qu’il faudra maintenant rembourser», précise-t-il.

Selon Robert Desmarais, directeur général de la MRC de Brome-Missisquoi, la SAAQ a accepté de verser un supplément à ses mandataires pendant la pandémie. Selon lui, tout indique que plusieurs bureaux régionaux seront de nouveau déficitaires après la crise.

Le bureau de la SAAQ est actuellement en mesure d’accueillir un maximum de trois personnes à la fois. «La ligne d’attente à l’extérieur s’allonge souvent jusqu’à la route. Il faut dire qu’avec la consigne de deux mètres de distance, six personnes en file prennent beaucoup de place», ajoute M. Casey.