«Ma vie a changé du tout au tout avec La Voix» – Amos J.

MUSIQUE. Le chanteur et guitariste Amos Joannides travaille en studio et sur scène depuis des années, mais son passage à l’émission La Voix lui a véritablement ouvert les portes du show-business.

«Avant La Voix, je faisais tout moi-même – création, interprétation, réservations, promotion – comme beaucoup d’autres jeunes artistes d’ici. J’ai maintenant la chance d’être entouré d’une équipe de professionnels qui s’occupe de ma carrière et me permet de consacrer tout mon temps à ce j’aime le plus au monde: la musique !» signale l’auteur-compositeur-interprète de 36 ans.

Amos  J. avait entendu dire qu’une participation à un concours comme La Voix pouvait changer sa vie, mais il demeurait sceptique. Il a même failli dire non à l’équipe de chasseurs de têtes qui l’a approché pour l’émission…

«Il faut dire que j’étais déjà dans le métier, avec trois albums de compositions originales parus en 2008, 2012 et 2015. J’avais également des projets pour Nashville et je n’étais pas convaincu que le concours du réseau TVA était vraiment fait pour moi», explique-t-il.

On connaît la suite. Amos J. a fait sa marque à La Voix avec ses interprétations de Badfish (audition à l’aveugle), R’viens pas trop tard (duel), Walking in Memphis (chants de bataille) et Your Song (quarts de finale).

«Je me suis rendu assez loin dans le concours et ça a permis de me faire connaître. En quittant avant la fin de l’aventure, j’ai cependant pu profiter immédiatement de l’impact médiatique créé autour de moi pour décrocher des contrats intéressants», signale-t-il.

Des projets

Amos J. a du pain sur la planche pour les prochains mois. Ce dernier a notamment fait le Café Campus de Montréal en août dernier et a déjà en poche plusieurs contrats corporatifs (Saint-Sauveur, Mont-Tremblant, etc.).

«Cet hiver, je vais partager mon temps entre les événements corporatifs et les spectacles locaux en solo», affirme l’artiste originaire de Montréal qui vit à Lac-Brome depuis l’âge de dix ans.

«En travaillant près de chez moi durant les prochains mois, je vais pouvoir passer plus de temps avec ma fille Jaeda, née le 6 octobre dernier», ajoute-t-il.

Une tournée des festivals – le Québec en compte plus de 400 – est par ailleurs prévue pour l’été et l’automne 2018.

Amos J et son gérant cowansvillois Gary Royea, de Royea Entertainment Solutions, ont un objectif de 100 spectacles par an, dont la moitié est destinée au grand public et l’autre, à des clients corporatifs.

«J’aime les shows intimistes et les spectacles à plus grand déploiement. Je suis à l’aise avec les deux formules», signale Amos J, dont les spectacles incluent plusieurs compositions déjà endisquées et d’autres plus récentes, en plus d’un numéro favorisant la participation du public.

La naissance de Jaeda constitue une bonne source d’inspiration pour Amos J qui vient d’écrire trois nouvelles chansons.

«Mes pièces commencent à jouer à la radio. J’ai également en banque plusieurs enregistrements pour un nouvel album que l’artiste en moi aimerait lancer le plus tôt possible. Mon gérant pense à plus long terme et veut sortir l’album au meilleur moment possible. Dans ce métier, tout est souvent question de timing», poursuit Amos J, dont le père est d’origine grecque et dont la grand-mère maternelle a fui la Révolution russe au début du siècle dernier.

Ce dernier écrit surtout en anglais, sa langue maternelle, mais aussi en français, par les temps qui courent.

«L’écriture, c’est quelque chose que j’aime bien et qui me vient tout naturellement. Je dois bien avoir écrit près de 1 000 chansons depuis mon adolescence», poursuit Amos J.