Mésentente entre Farnham et le syndicat des pompiers

POMPIERS. Le syndicat représentant les pompiers de Farnham dénonce l’attitude de la Ville de Farnham qui, selon eux, a brisé le lien de confiance entre les deux parties, le 2 février dernier, au terme de l’assemblée publique mensuelle de la municipalité.

Lors de la séance, la Ville a reconnu que ses soupçons à l’endroit du pompier Claude Benjamin n’étaient pas fondés et a accepté de le dédommager pour les pertes qu’il a subies en novembre et en décembre 2013 durant ses semaines de suspension. À la demande du sapeur Benjamin, Farnham a versé la somme de 1 000$ à la Fondation des pompiers pour les grands brûlés.

L’administration municipale avait également suspendu le pompier Jean Quintin et a reconnu que la suspension était sans motif valable. Ce dernier a terminé sa période de probation et a été promu lieutenant au sein de la brigade.

Contrairement aux pompiers Benjamin et Quintin, la Ville de Farnham a confirmé que le pompier Pascal Lapointe n’allait pas réintégrer le service de sécurité incendie. Le 22 décembre dernier, une entente hors cour a été conclue entre les deux parties, près d’un an après le départ de M. Lapointe, mais avant l’intervention d’un arbitre.

Malgré cette entente confidentielle, l’administration municipale aurait divulgué aux journalistes quelques informations privilégiées, au grand dam du syndicat. «La municipalité a brisé le lien de confiance qui unit le syndicat des pompiers et l’administration municipale. Les parties s’étaient pourtant entendues hors cour et avaient convenu de respecter une entente de confidentialité. Comment pourrons-nous nous entendre à nouveau avec la Ville si elle ne se gêne pas pour briser ses engagements dûment signés?», se questionne, par voie de communiqué, Sylvain Piteau, conseiller syndical du Syndicat des pompiers et pompières du Québec-Farnham.

Avec la collaboration de Stéphanie Mac Farlane

 

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<@CP>(Photo: TC Media – Archives)<@$p>