La Montérégiade: 48 km de piste cyclable sécuritaire

VÉLO. La piste cyclable La Montérégiade est plus sécuritaire que jamais, cette année, avec la présence continue de patrouilleurs à vélo et le support de quatre corps policiers locaux ou régionaux.

Les quatre patrouilleurs parcourront les 48 km reliant Granby à Saint-Jean-sur-Richelieu par équipe de deux, sept jours par semaine, de 8h à 17h. Le service sera offert du samedi 23 juin au lundi 3 septembre.

Les patrouilleurs ont notamment pour mandat de veiller au bon état de la piste et de venir en aide aux cyclistes aux prises avec un problème de santé ou un ennui mécanique. Ils ont également en leur possession des cartes de la piste cyclable et des dépliants sur les attraits touristiques de la région. Ils s’occupent par ailleurs de la vérification des bicyclettes, une fois durant l’été, aux camps de jour de Farnham, Ange-Gardien et Saint-Jean-sur-Richelieu.

«En début de saison, nos patrouilleurs suivent une formation en réanimation cardio-respiratoire (RCR) et une formation mécanique vélo», signale Christiane Desroches, coordonnatrice du Comité Pro-Piste qui voit à l’entretien et à la surveillance du tronçon de 37 km reliant le rang Saint-Georges (Ange-Gardien) à l’autoroute 35 (Saint-Jean-sur-Richelieu).

Une ligne téléphonique, dont le numéro figure sur les panneaux des différentes haltes, est en service durant les quarts de travail des patrouilleurs.

La SQ de Rouville, de Brome-Missisquoi, du Haut-Richelieu et le Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu exercent par ailleurs une surveillance sur la piste cyclable et peuvent notamment intervenir à la demande des patrouilleurs du Comité Pro-Piste.

«Nos employés peuvent faire appel aux policiers pour signaler des actes de vandalisme et la présence de véhicules motorisés (motocross, véhicules quatre roues)», indique le président du Comité Pro-Piste, Vincent Barabé, à titre d’exemple.

Bris, abus et méfaits

À l’instar des autres infrastructures publiques, la Montérégiade n’est pas à l’abri des méfaits ni de certains abus.

«Un pick-up a récemment endommagé la piste sur un kilomètre à la hauteur de Sainte-Brigide, mais tout est maintenant fonctionnel. Une citerne à purin s’est par ailleurs permis d’emprunter la piste à la hauteur de Saint-Grégoire», signale M. Barabé.

«La halte des Lions de Farnham, démolie par des malfaiteurs, a déjà été reconstruite. L’aide financière accordée par Ambulances Farnham, l’année dernière, nous a également permis de reconstruire la halte de la route 104 détruite par le feu», ajoute le président du Comité Pro-Piste.

L’empiétement de certaines terres agricoles sur l’emprise de la piste cyclable est un autre problème qui retient l’attention du Comité Pro-Piste, de la MRC du Haut-Richelieu et du ministère des Transports du Québec.

«Même si nous avons droit à une emprise de 60 pieds de chaque côté de la voie cyclable, on retrouve des rangs de maïs à deux pieds de la piste», affirme M. Barabé.

Amélioration du réseau

Le réseau cyclable doit également composer avec les éléments et l’usure du temps.

«Une à deux semaines de travail seront nécessaires pour réparer un affaissement à la hauteur du 8e rang. Le remplacement de la Passerelle du 9e rang nous obligera à dévier la piste sur quelques centaines de mètres», poursuit M. Barabé.

Le Comité Pro-Piste profitera également de la saison estivale pour paver une section de quatre à six km à la hauteur de Saint-Jean-sur-Richelieu et de Mont-Saint-Grégoire. Le tronçon asphalté entre Saint-Jean et Ange-Gardien passera du même coup de 14 à près de 20 km, le reste de la distance étant toujours en poussière de roche.

«La MRC du Haut-Rrichelieu bénéficiera d’une subvention du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) pour la réalisation de ce projet. On en est présentement à l’étape de l’appel d’offres, mais les travaux devraient être complétés à l’automne», précise Patrick Bonvouloir, maire de Sainte-Brigide-d’Iberville.