Pertes importantes chez les apiculteurs

Plusieurs apiculteurs québécois ont subi des pertes importantes, à la fin de 2012 et se questionnent aujourd’hui sur la bonne façon de gérer les ruches dans un contexte de réchauffement de la planète.

«Nous avons perdu 30 % de nos abeilles au cours de la saison froide. Chez certains producteurs, les pertes sont encore plus importantes et s’élèvent à 40 %», indique Annie Patenaude, propriétaire d’une entreprise de Saint-Ignace-de-Stanbridge spécialisée dans la vente d’abeilles, de miel et de matériel apicole.

Le climat mis en cause

Au dire de cette dernière, le phénomène ne serait pas attribuable aux rigueurs de l’hiver, mais à la douceur de la dernière saison automnale. C’est du jamais vu!

«Normalement, les abeilles se mettent au mode ralenti dès le mois de septembre. L’automne dernier, la température a été anormalement élevée et les abeilles n’ont pas saisi que l’hiver s’en venait. Les essaimages tardifs ont été fatals à plusieurs d’entre elles», explique Mme Patenaude.

La propriétaire d’Apiculture Patenaude craint la venue d’autres automnes chauds et laisse entendre qu’il faudra peut-être gérer les ruches d’une façon différente si on veut éviter des pertes importantes.