Pneus Metro relance un centre de rechapage à Farnham

AFFAIRES. L’atelier Bridgestone-Firestone de Farnham, inoccupé depuis la fin mars, a finalement trouvé preneur. La compagnie Pneus Metro assurera la relève.

Pneus Metro inc., une compagnie québécoise qui compte une cinquantaine d’années d’expérience dans cette industrie, utilisera l’édifice du parc industriel de Farnham pour le rechapage de pneus de camions.

«L’entreprise a racheté la machinerie de Bridgestone et signé un bail de location renouvelable avec option d’achat. L’entente actuelle est valide jusqu’en 2020», signale le président du Fonds de développement Farnham-Rainville, Serge Seney.

Le directeur du Fonds, Pierre Caron, accueille l’arrivée de Pneus Metro avec enthousiasme.

«Il était important, à nos yeux, que la production reprenne et que les emplois existants soient sauvegardés», indique-t-il.

L’entreprise Bridgestone-Firestone employait cinq ou six personnes au moment de son départ du parc industriel de Farnham. Pneus Metro prévoit maintenir le même niveau d’emploi.

Leader dans l’industrie du pneu

Pneus Metro se spécialise dans la vente et la distribution de pneus pour automobiles, camionnettes, camions, tracteurs, véhicules industriels et de génie civil hors route.

L’entreprise est également considérée comme l’une des plus importantes sociétés canadiennes de rechapage de pneus industriels et commerciaux.

«Le rechapage des pneus représente de 30 % à 35 % de notre chiffre d’affaires», précise Robet Marvento, président de Pneus Metro et copropriétaire de cette entreprise familiale avec ses frères Johnny et Dario.

Pneus Metro dispose d’installations à Montréal-Nord, Sherbrooke, Québec et Farnham. Celles-ci utilisent plus de 100 000 pi2 de plancher et ont recours aux services de quelque 70 employés.

Nouvelle construction de 1,4 M$

L’immeuble abritant les nouvelles installations de Pneus Metro est l’un des cinq bâtiments érigés au fil des ans par le Fonds de développement Farnham-Rainville dans le but de favoriser l’implantation de nouvelles entreprises.

Le Fonds de développement n’entend pas s’arrêter là et planche déjà sur la construction d’une nouvelle bâtisse.

«Nous prévoyons acheter un terrain de la Municipalité afin d’y construire un édifice de 15 000 pi2 avec bureaux au rez-de-chaussée et à l’étage. Un investissement de l’ordre de 1,4 M$», résume le président du Fonds, Serge Seney.

La mise en chantier est prévue pour le début d’août et coïncidera avec la fin des vacances de la construction.