Poules urbaines: la Ville de Farnham joue de prudence

ALIMENTATION. Après Cowansville et Sainte-Sabine, c’est maintenant au tour de Farnham de se pencher sur le dossier des poules urbaines. L’administration Hüsler se donne toutefois un an pour finaliser sa démarche.

dep«Les membres du conseil sont prêts à autoriser l’élevage des poules en zone urbaine, mais veulent prendre le temps de faire les choses correctement. La Municipalité va donc procéder par étapes», résume le directeur général, François Giasson.

Processus

La Ville de Farnham y est allée de plusieurs avis de motion, lundi soir, afin de modifier le règlement de zonage, le règlement sur les permis et le règlement sur la garde des animaux.

Certaines modifications aux règlements pourraient être proposées et adoptées dès la séance régulière de juin alors que d’autres prendront effet au terme d’un processus de trois mois.

La réglementation sera par ailleurs à l’essai pour un an et pourrait être modifiée au besoin à la toute fin de l’exercice.

Règles générales

Dans un premier temps, le conseil municipal entend tolérer l’élevage des poules et ne pas «jouer à la police» à moins d’y être contraint. En cas de plainte ou de négligence, les éleveurs devront toutefois faire amende honorable et se conformer aux règles du bon voisinage.

On sait déjà que le nombre de poules sera réglementé et que l’élevage sera réservé aux propriétaires de résidences unifamiliales.

Si Farnham joue de prudence dans ce dossier, d’autres villes permettent déjà l’élevage des poules depuis plusieurs années. C’est notamment le cas de Chambly (depuis 2013), à Carignan (depuis 2014), Sorel-Tracy (depuis 2015), Drummondville (depuis 2016) et Victoriaville (depuis 2016). Les municipalités de Cowansville et de Sainte-Sabine leur ont emboîté le pas tout récemment.