Premier saut en parachute à 80 ans!

Vous en connaissez beaucoup, des gens qui effectuent le premier saut en parachute de leur vie à 80 ans? Jacqueline Lasnier a enfin réalisé son rêve le 2 août dernier, à Farnham, devant tout un fan club!

Il y a longtemps que Mme Lasnier voulait tenter cette expérience hors du commun. La première fois, c’était il y a au moins 25 ans, se rappelle Claude Meunier, son fils qui était bien sûr présent à l’événement et qui possède quelques sauts à son actif.

Le hic, c’est que son mari, toujours vivant à l’époque, refusait catégoriquement de la voir s’élancer dans le vide. Qu’à cela ne tienne, c’est maintenant ou jamais, s’est-elle dit pour fêter ses 80 ans, le 5 juillet dernier. Son petit-fils Maxime Meunier, 19 ans, s’est alors porté volontaire pour faire l’expérience avec elle.

Sa grand-mère et lui se sont présentés en début d’après-midi à l’école de parachutisme Nouvel Air de Farnham. Une dizaine de membres de la famille les ont accompagnés pour être témoins de ce moment historique. Ses beaux-frères Pierre, Alain et Michel Meunier, ses trois belles-sœurs, son fils Claude et sa petite-fille ne voulaient surtout pas rater cette occasion.

Le moment de vérité est arrivé à 13 000 pieds d’altitude. Jacqueline Lasnier a attendu toute sa vie pour sauter, pas question de faire marche arrière!

Chute libre

La descente en chute libre, d’une durée de 50 à 60 secondes, s’est déroulée très rapidement à ses yeux. «Tout s’est bien passé, je n’ai pas eu peur. Le reste de la descente s’est passé en douceur. C’est merveilleux, on voit des champs à perte de vue, tout est silencieux», commente l’ex-résidante  de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Son atterrissage s’est déroulé sous les applaudissements nourris de sa famille. «Nous étions un peu inquiets, mais ce fut très agréable de la voir sauter», avoue son beau-frère Pierre Meunier.

De retour sur le plancher des vaches, Jacqueline Lasnier a mis quelques minutes à reprendre tous ses esprits. «Les oreilles m’ont bouché. J’ai encore de la misère à entendre, comme si j’étais dans le fond d’une piscine», a-t-elle confié à Claude Hébert, notre collègue journaliste de L’Avenir et des Rivières, juste après son atterrissage.

Une chose est sûre, elle ne regrette pas de l’avoir fait. «J’ai adoré l’expérience, mais je ne sauterai pas de nouveau. Après tout, j’ai 80 ans!», conclut-elle.