Qui va conduire les autobus scolaires se demande la CSN

COVID-19.  Considérant qu’au moins 14 % des gens du métier ont 65 ans et plus, les conducteurs d’autobus scolaires sont effrayés par le retour imminent à l’école selon la Confédération des syndicats nationaux.

«La distanciation sociale entre les enfants et avec les conducteurs et conductrices de 60 ans et plus sera très difficile à faire respecter dans un véhicule scolaire, notamment quand les enfants entrent dans le véhicule. Les plus petits du primaire auront encore plus de difficulté à suivre les règles de façon constante», fait valoir Stephen P. Gauley, président du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et des employés de service public (FEESP–CSN). Ce dernier déplore l’absence de consultation du secteur du transport scolaire dans la planification du déconfinement des écoles. «Si rien n’est fait pour nous rassurer, le service ne pourra pas reprendre partout comme avant», selon le président.

«Une partie de nos membres ne voudra pas prendre le risque de s’exposer à la COVID–19, et nous étions déjà en pénurie de personnel avant la crise actuelle», ajoute-t-il.

«Si les mesures de prévention convenues avec les transporteurs ne conviennent pas aux conductrices et aux conducteurs ou si elles sont irréalistes par rapport à leurs tâches, plusieurs d’entre eux ne voudront pas retourner au travail. Nous devons être inclus dans les discussions liées à la reprise du transport scolaire, sans quoi le service pourrait être en péril», insiste à nouveau Nathalie Arguin, présidente de la FEESP–CSN.Qui va conduire les autobus scolaires se demande la CSN