Trois élèves de JJB à la finale régionale de Secondaire en spectacle

JEUNESSE. Dans quelques jours, sept élèves de Jean-Jacques-Bertrand à Farnham représenteront leur école à la finale régionale montérégienne de Secondaire en spectacle qui se déroule le 19 avril à l’école secondaire Marcellin-Champagnat dans le secteur d’Iberville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le batteur Alexandre Cléroux et les interprètes Catherine Dorais-Dupont et Fabienne Groulx-Swennen fouleront les planches de l’école Marcellin-Champagnat.

Le premier pourra défendre son titre dans la catégorie création par un solo de batterie. Puis les deux jeunes chanteuses représenteront JJB avec leur interprétation de la pièce Par le chignon du cou des Sœurs Boulay.

Trois autres élèves ont été sélectionnés pour participer à la technique alors qu’une jeune photographe a été choisie pour immortaliser la soirée.  

Les trois artistes ont repris leur entrainement la semaine dernière, assure l’enseignant de musique, Bruno Fournier, et coresponsable de la finale locale. «Nous avons repris le coaching pour les réchauffer et cette semaine je travaille un peu plus fort avec eux afin qu’ils soient prêts pour la finale régionale».

De plus, le professeur de musique attend une confirmation de l’organisme responsable de Secondaire en spectacle à savoir si quatre autres jeunes de JJB participeront à la finale régionale par des numéros hors concours.

Une quinzaine d’élèves ont également un laissez-passer pour le Rendez-Vous panquébécois qui se tient cette année à Rivière-du-Loup, du 28 au 31 mai.

Secondaire en spectacle en péril : espoir à JJB

En mars, le gouvernement du Québec annonçait une coupe de 100 000$ à la Corporation Secondaire en spectacle et met ainsi en péril cet évènement rassembleur.

Pour plusieurs élèves, l’évènement musical est un véritable levier. C’est aussi ce qu’affirme Bruno Fournier. «C’est un tremplin pour les élèves. Pour plusieurs c’est leur première expérience sur la scène. Même la période d’audition est une expérience en soi. Sans compter, le coaching et l’encadrement professionnel dont ils peuvent bénéficier.»

Selon Bruno Fournier, la coupe aura plus d’impacts sur le rendez-vous panquébécois. «C’est ce qui demande le plus d’argent», assure-t-il.

Bruno Fournier dit «attendre de voir ce qui va se passer». Une version maison de Secondaire en spectacle est toutefois envisagée au cas où la Corporation devra mettre un terme à l’évènement.