Un premier candidat à la mairie de Saint-Armand

AFFAIRES MUNICIPALES. À quatre mois du rendez-vous électoral de novembre prochain, un premier candidat à la mairie de Saint-Armand affiche ses couleurs. Il s’agit de René Daraîche, propriétaire du gîte Le Bergelac.

«Si je le fais si tôt, c’est que je veux que toute mon activité politique soit faite dans la plus grande transparence. Je ne crois pas que des annonces de candidatures de dernière minute laissent aux gens assez de temps pour faire un choix mûrement réfléchi», affirme M. Daraîche.

Feuille de route

René Daraîche a 53 ans et est originaire de Montréal. Celui-ci a notamment vécu à Saint-Alexandre avant de s’établir sur l’avenue Champlain, dans le secteur Philipsburg, voilà cinq ans.

M. Daraîche a été directeur des installations chez Aménagexpert inc., une entreprise de Chambly effectuant de la sous-traitance pour le groupe RONA. Celui-ci travaille maintenant comme représentant des ventes chez Équipement Boni inc., un fabricant spécialisé en matière d’étalage, d’entreposage et d’ébénisterie commerciale de Saint-Bruno-de-Montarville. Il est également propriétaire du gîte Le Bergelac.

M. Daraîche s’est joint au service de sécurité incendie de Saint-Armand / Pike River en 2010 et occupe actuellement le poste d’assistant-directeur au sein de cette brigade.

Vie politique

Le candidat à la mairie a été élu conseiller municipal (siège numéro 2), à l’automne 2014, dans le cadre d’une élection partielle. Il a quitté son poste à l’automne 2016.

«Je n’aimais pas certaines orientations du conseil et j’étais plus ou moins d’accord avec certaines décisions concernant la gestion de la Municipalité», explique-t-il.

M. Daraîche décrit l’ancien maire de Saint-Armand, avec lequel il a siégé pendant deux ans, comme un ami.

«J’avais de l’admiration pour M. Pelletier et je veux continuer à travailler dans la même ligne de pensée», précise-t-il.

Trois dossiers interpellent tout spécialement le candidat à la mairie: le raccordement de Saint-Armand au réseau de fibre optique (Internet haute vitesse), la desserte du village par un réseau d’égouts municipal (projet en cours depuis deux ans) et l’implantation d’un parc industriel axé sur la logistique de transport (effet de levier sur le développement résidentiel).