Une nouvelle plongée en lien avec la disparition de Mélina Martin

DISPARITION. Répondant à l’invitation de l’OSBL, des plongeurs certifiés ont sillonné les eaux de la rivière Yamaska, samedi dernier, au centre de la nature de Farnham.

«La famille nous avait indiqué qu’il y avait une fosse à explorer dans le secteur. Claude Marquis et Pascal Desrochers, deux plongeurs d’expérience –

qui agissent également comme instructeurs – ont fouillé le fond de la rivière sans trouver le moindre indice de la disparition de Mélina Martin. Deux autres plongeurs bénévoles, Marc Boudreau et Isabelle Laroche, ont également collaboré aux opérations», signale Stéphane Luce, président de Meurtres et disparitions irrésolus du Québec.

L’équipe de plongeurs a entrepris les fouilles vers 9h30 et poursuivi ses démarches jusqu’à 13h45.

«On a fait une recherche en pendule, à l’arrière du bateau, sur une distance d’environ 75 mètres. Les conditions étaient idéales, car il y avait très peu de courant et l’eau était assez claire pour scruter le fond de la rivière. Les plongeurs ont constaté qu’il y avait beaucoup de roches et des moules de bonne grosseur à cet endroit», résume M. Luce.

Meurtres et disparitions irrésolus du Québec avait organisé une première plongée, le 18 novembre 2018, dans des conditions particulièrement difficiles. La neige et la glace s’étaient notamment mises de la partie cette journée-là.

«Nous avions laissé entendre à la famille de Mélina Martin qu’une nouvelle plongée aurait lieu avant la fin de 2019 et c’est ce que nous avons fait. Quand on fait une promesse aux familles, il est important de tenir parole», ajoute le président de l’organisme.

Ce dernier laisse entendre que les plongeurs participants ont dit être disponibles pour de nouvelles plongées ailleurs au Québec. D’autres bénévoles pourraient également se joindre à eux.

«L’an prochain, on prévoit être en mesure d’effectuer deux ou trois plongées. Aucune plongée du côté de Farnham n’est cependant envisagée», poursuit M. Luce.