Véhicules et bornes de recharge: Bedford prend le virage électrique

TRANSPORT. La Ville de Bedford multiplie les efforts pour réduire son empreinte écologique et celle de ses citoyens en privilégiant l’utilisation de véhicules électriques.

Les propriétaires d’automobiles hybrides ou électriques peuvent désormais recharger la batterie de leur véhicule sans avoir à quitter le territoire de Bedford.

La Municipalité dispose en effet de quatre bornes de recharge de 240 volts, acquises au printemps 2017 aux frais des contribuables (les deux bornes du stationnement Adrien-Tougas) ou avec l’aide financière du gouvernement du Québec (les deux bornes du stationnement de l’aréna).

«Je peux vous confirmer que les bornes de recharge de l’aréna sont utilisées de façon régulière, car mon bureau est situé à cet endroit. On aperçoit également des utilisateurs, à l’occasion, aux bornes du stationnement Adrien-Tougas», indique Paul Boulay, directeur des travaux publics à la Ville de Bedford.

Ces installations sont accessibles sans aucuns frais, tant pour les citoyens que pour les visiteurs de passage dans la région.

Véhicule de service

M. Boulay utilise ces installations de façon régulière, lui qui conduit une voiture Ford C-MAX hybride 2014, achetée en 2016 par la Ville de Bedford, pour remplacer un véhicule avec moteur à essence utilisé depuis 13 ans par la voirie municipale.

«Comme la voiture peut parcourir de 22 à 25 km avant d’être rechargée et que je me déplace essentiellement sur le territoire de Bedford, je n’ai pratiquement pas à utiliser le moteur à essence. Au cours de la dernière année, je n’ai eu à faire le plein d’essence qu’à cinq ou six reprises», précise M. Boulay.

Ce dernier laisse entendre que son véhicule est très silencieux tout en ayant une bonne force d’accélération.

«L’accélération d’une voiture électrique est aussi bonne, sinon supérieure à celle d’un véhicule conventionnel», ajoute-t-il.

Resurfaceuse

Bedford doit par ailleurs prendre livraison, dans les prochains mois, d’une resurfaceuse électrique usagée. Il s’agit de l’un des deux véhicules de marque Zamboni du Centre Bell.

«Son acquisition, au coût de 145 000 $, date de 2017, mais le véhicule doit nous être livré en juin prochain, après la saison de hockey. La transaction inclut notamment une batterie neuve», indique le maire Yves Lévesque.

Selon le directeur des travaux publics, la nouvelle resurfaceuse n’a que quatre années d’usure.

«On peut dire qu’elle est pratiquement neuve, car elle a très peu d’heures au compteur», affirme M. Boulay.

La nouvelle resurfaceuse viendra remplacer un véhicule acquis en 1985 et dont la Municipalité a pu se servir pendant une trentaine d’années.