Visite éclair de François Legault à Cowansville

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a terminé sa journée comme il l’avait commencée. En parlant du Projet Saint-Laurent, de la nécessité d’une politique industrielle axée sur l’innovation… et du saut en politique du magnat de la presse Pierre-Karl Péladeau.

Le leader de la CAQ soutient que «le déclin tranquille de l’économie québécoise» n’est pas l’effet du hasard et s’explique en bonne partie par «l’immobilisme et le manque de vision» des partis traditionnels.

«Le niveau de vie des Québécois est l’un des plus faibles au Canada, les investissements privés sont à la baisse et la croissance de l’emploi est anémique. La situation est intenable et nécessite des changements en profondeur», affirme-t-il.

M. Legault estime que le Projet Saint-Laurent, élaboré par sa formation politique, constitue un premier pas dans la bonne direction.

«Il faut prendre le virage de l’innovation, miser sur des emplois à valeur ajoutée et s’attaquer au problème de la productivité. C’est précisément ce que propose le Projet Saint-Laurent», affirme celui qui a délaissé le monde des d’affaires il y a quelques années pour faire le saut en politique.

Réduction du fardeau fiscal

François Legault veut relancer l’économie du Québec tout en redonnant «une bouffée d’air frais» aux contribuables.

«Notre argent est-il bien dépensé? Ça devrait être la première question à se poser au moment d’aller voter…», poursuit le chef de la CAQ.

Ce dernier affirme qu’il y a un problème d’efficacité dans plusieurs ministères et sociétés d’État… et qu’il est temps de «faire le ménage» dans les dépenses de l’État.

«L’heure est au dégraissage. Pour faire le travail, ça prend un parti qui a les mains libres, qui n’est pas attachés aux lobbys, ni aux syndicats», insiste-t-il.

M. Legault propose notamment d’abolir la taxe santé (économie de 400 $ par couple) et les commissions scolaires (économie de 600 $ par ménage) afin de réduire «le fardeau fiscal qui pèse sur la classe moyenne».

Brome-Missisquoi: une priorité

François Legault rappelle que Brome-Missisquoi figure «dans le haut de la liste des circonscriptions à prendre» et sa deuxième visite dans cette circonscription en moins d’un mois en est la preuve éloquente.

«Notre candidat a perdu par 303 voix aux élections de septembre 2012. Avec un candidat de la trempe de François Lemay, l’année 2014 pourrait bien être la bonne», affirme-t-il.

Le candidat caquiste de Brome-Missisquoi partage l’optimisme de son chef et entend livrer une chaude lutte au député libéral Pierre Paradis.

«Je suis avant tout un gars de sport. J’ai toujours un grand respect pour mes adversaires, mais je suis là pour gagner», affirme ce jeune père de famille qui détient un baccalauréat en enseignement de l’éducation physique.