Ambulances Demers supprime un poste de superviseur à Farnham

RESSOURCES HUMAINES. Un peu plus de deux ans après avoir acheté Ambulances Farnham, Ambulances Demers revoit sa structure et procède à l’abolition du poste de superviseur, a appris lAvenirEtDesRivieres.com. En contrepartie, le syndicat gagne un poste d’ambulancier pour ses membres. La mesure, qui sera effective dès le mois de juillet, n’aura aucun impact sur le service à la population, assurent l’employeur et la partie syndicale.

La fonction de superviseur sera abolie le 14 juillet prochain. Cette mesure s’inscrit dans une démarche d’évaluation. «À l’achat d’Ambulances Farnham, on s’était donné un délai de deux ans pour évaluer la nécessité d’avoir un superviseur à temps complet au secteur de Farnham. […] C’est propre à toute organisation qui fait l’acquisition d’un nouveau point de service. Il doit être bien structuré à l’intérieur de nos opérations», explique Sylvain Bernier, directeur des opérations et des ressources humaines chez Ambulances Demers.

Il explique que de nombreux éléments, notamment au niveau administratif, sont maintenant assumés à partir du siège social à Beloeil. Le rôle de superviseur n’y fera plus exception. «On n’avait plus la nécessité d’avoir un poste de superviseur à temps complet à Farnham. On a intégré cette fonction d’encadrement et de supervision à même nos opérations de nos différents autres secteurs. Farnham est pris en charge par un de nos superviseurs qui est libéré à temps complet au secteur de Beloeil», ajoute M. Bernier. Il assure que cette décision n’aura aucune incidence sur la desserte à Farnham et que la population ne percevra pas de différence. «C’est simplement opérationnel», dit-il.

À titre de superviseur, le cadre doit, entre autres, encadrer les paramédics. «Il s’assure aussi que tout se déroule bien au point de service du secteur, que les immobilisations, les structures, les bâtiments et les équipements sont fonctionnels. Il encadre également les opérations, c’est-à-dire que s’il y a une opération d’envergure sur le territoire, il doit se déplacer, le cas échéant, pour assumer la gestion de cet événement-là», enchaîne Sylvain Bernier.

Le paramédic qui assumait cette fonction ne sera pas transféré. «Le poste est aboli. Nous n’avions pas de place pour un poste de superviseur dans l’entreprise. Malheureusement, c’est une attrition de poste.»

Une bonne nouvelle

Gaétan Dutil, le président du Syndicat des paramédics et du préhospitalier de la Montérégie-CSN, qui représente les ambulanciers de Farnham, indique que l’abolition du poste de superviseur est une bonne nouvelle. «Pour les ambulanciers, c’est un gain. Syndicalement, c’est bon pour nous», indique-t-il.

Le syndicat demandait à ce que le poste de superviseur-ambulancier soit supprimé. «Ils l’ont aboli et en plus, on gagne un poste d’ambulancier pour nos membres. Pour nous, c’est un bien. Le poste qu’on voulait avoir, on l’a», ajoute le président. Il affirme aussi que ce changement «interne» n’aura pas d’impact positif ou négatif sur la population.