Autobus ABC: les deux parties toujours en rencontre de conciliation

NÉGOCIATIONS. Les représentants de Transport scolaire Sogesco et du syndicat des Teamsters sont présentement réunis dans la Métropole, pour tenter de mettre fin au conflit de travail qui affecte plus de 900 élèves de la région de Bedford

Les parties patronale et syndicale discutent des derniers points en litige en présence d’un conciliateur, aux bureaux du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, rue Port-Royal à Montréal.

Pendant ce temps, les employés frappés par le lock-out continuent de faire du piquetage aux abords des écoles primaires, secondaires et pour adultes de Bedford, Saint-Armand, Notre-Dame-de-Stanbridge et Cowansville fréquentées par la clientèle étudiante voyageant à bord des véhicules de la division Autobus ABC.

Il convient de rappeler que l’employeur et les travailleurs divergent toujours d’opinion sur la vérification mécanique avant départ des autobus (VAD). La compagnie souhaite confier cette opération quotidienne à un mécanicien ou à un préposé alors que les employés réclament le statu quo, afin de ne pas perdre les deux heures de salaire dédiées à cette tâche.

Mise en demeure

La Commission du Val-des-Cerfs (CSVDC) a fait parvenir en milieu de semaine une mise en demeure à Transport scolaire Sogesco l’enjoignant de respecter le contrat signé en 2012. Si le lock-out décrété par l’entreprise devait se poursuivre au-delà de la limite de sept jours, la compagnie pourrait s’exposer à des problèmes d’ordre contractuel avec les commissions scolaires Val-des-Cerfs et Eastern Townships, car cette action implique l’interruption d’un service public.

«Il n’est pas question pour nous de s’ingérer dans les négociations, mais on souhaite un règlement négocié dans les plus brefs délais», insiste le directeur général de la CSVDC, Éric Racine.

Le lock-out prive de transport 645 élèves de Val-des-Cerfs et 282 élèves d’Eastern Townships habitant la grande région de Bedford. Il oblige du même coup les parents des enfants concernés à assurer leurs déplacements de la maison vers l’école… et en sens inverse à la fin des classes.

«Le taux d’absentéisme dans ces établissements demeure extrêmement bas, malgré l’absence de transport scolaire», se réjouit M. Racine.