Brome-Missisquoi: plus de répit pour les proches aidants

SANTÉ.. Le Regroupement soutien aux aidants de Brome-Missisquoi (RSABM) a reçu une bonne nouvelle récemment. Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS lui garantit une aide financière additionnelle pour l’hébergement des proches aidants.

«L’entente prévoit le versement annuel d’une somme 50 000 $ – et non d’une subvention limitée dans le temps – qui vient consolider notre offre de services», signale la directrice générale de l’organisme, Christelle Bogosta.

La présidente du RSABM, Joannie Tardif, accueille également cette aide financière récurrente avec enthousiasme.

«C’est encourageant, car ça démontre que nos demandes de l’été et de l’automne 2016 étaient bel et bien fondées. Notre sortie publique de l’an dernier a porté fruit. On ne se sera pas battu pour rien», affirme-t-elle, en référence à la campagne de sensibilisation menée par l’organisme.

Répit hébergement

Actif depuis 1996, le RSABM propose notamment un service de répit hébergement aux personnes qui prennent soin d’un proche adulte ou d’un enfant handicapé souffrant d’une incapacité temporaire ou permanente attribuable à une maladie, un handicap ou un âge avancé.

«Les aidants avaient déjà accès à du répit hébergement du samedi au dimanche après-midi. Avec l’ajout de deux nouvelles périodes de 24 heures (du jeudi au samedi), les aidants peuvent maintenant bénéficier d’un séjour continu pouvant aller jusqu’à 80 heures par semaine, soit l’équivalant de trois journées et quart», précise Mme Bogosta.

Le service de répit hébergement est offert à la Maison Gilles-Carle, boulevard J.-A.-Deragon à Cowansville, depuis 2012. L’établissement dispose de deux chambres simples, de deux chambres doubles et d’une cinquième pièce multifonctionnelle.

«Nos chambres doubles offrent une possibilité unique de cohabitation aidant-aidé. Ce type de séjour peut même permettre à deux conjoints ou à un adulte et un enfant de se préparer à une éventuelle séparation. On peut voir ça comme une sorte de transition entre le domicile et le centre d’hébergement», explique Mme Bogosta, qui travaille plusieurs heures par semaine sur le plancher tout en voyant aux tâches administratives.