Canards: des chasseurs interpellés par les agents de la faune dans la région

OPÉRATION. Des chasseurs de la région ont été interpellés par les agents de protection de la faune des bureaux de Granby et de Saint-Jean le 24 septembre dernier, lors de l’ouverture de la chasse à la sauvagine.

Au cours de l’opération Maïs, les agents ont épié les faits et gestes des chasseurs en Montérégie et au Centre-du-Québec. Dans la région desservie par lAvenir & Des Rivières, ils sont notamment intervenus dans la municipalité de Saint-Ignace-de-Stanbridge.

À l’échelle provinciale, pas moins de 50 chasseurs ont été interpellés par les agents de la faune. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) indique que ces chasseurs ne respectaient pas la réglementation en vigueur et doivent maintenant répondre de 122 chefs d’accusation à cet égard. Les agents ont du même coup procédé à la saisie de 85 specimens.

Au nombre des infractions constatées, il y a entre autres, le fait d’avoir chassé les oiseaux migrateurs en deçà de 400 mètres d’un appât, d’avoir chassé avec un fusil contenant plus de trois cartouches et d’avoir utilisé de la grenaille toxique (plomb) ainsi que la possession illégale d’oiseaux migrateurs.

Dans le communiqué émis par le MFFP, on indique également que «le nourrissage moins de 14 jours avant la période de chasse ou pendant celle-ci est une pratique interdite. Le lieu de chasse, dans un rayon de 400 m, doit être libre de tous appâts au moins 7 jours avant d’y être chassé, car il attire les oiseaux migrateurs en grand nombre, les rendant ainsi vulnérables.»

De plus, l’utilisation de la grenaille toxique (plomb) est aussi interdite, car elle est un contaminant pour l’ensemble de la faune aquatique. Une fois au fond de l’eau, elle pourrait être ingérée par des animaux qui s’alimentent, et possiblement causer des paralysies ou des malformations ou encore entraîner la mort.

Selon Pierre Fortin, directeur pour les secteurs Estrie-Montréal-Montérégie à la Direction de la protection de la faune, les chasseurs d’oiseaux migrateurs interpellés durant l’opération Maïs sont passibles d’une amende pouvant atteindre jusqu’à 500 $.

Avec la collaboration d’Éric Patenaude