Cent cinquante producteurs et restaurateurs de Brome-Missisquoi font connaissance

AGROALIMENTAIRE. La MRC de Brome-Missisquoi offre un large éventail de produits du terroir, mais ces derniers sont encore sous-utilisés dans les établissements de restauration de la région.

La première édition du salon réseautage agroalimentaire, présentée hier, à la salle à manger L’Entre-Deux de Cowansville, avait précisément pour but de créer des échanges entre les chefs cuisiniers – 25 des 160 restaurateurs de de la région étaient présents – et les éleveurs, artisans maraîchers, acériculteurs, apiculteurs, boulangers, brasseurs et vignerons d’ici. Quelques distributeurs et une dizaine d’étudiants en cuisine du Campus Brome-Missisquoi ont également pris part à la rencontre.

«Les producteurs travaillent chacun de leur côté alors que les restaurateurs passent le plus clair de leur temps dans la cuisine. Les deux groupes n’ont pas beaucoup d’occasions de se rencontrer et d’établir des contacts entre eux. Un événement comme le nôtre permet aux chefs propriétaires de goûter et de se familiariser avec les produits d’ici», explique Leslie Carbonneau, conseillère en développement agroalimentaire au Centre local de développement et coorganisatrice du salon réseautage.

Cette dernière reconnaît que certains établissements de restauration font déjà une large place aux produits de Brome-Missisquoi, mais ajoute qu’il y a place à l’amélioration.

«On ne réalise pas à quel point l’offre alimentaire locale est diversifiée. Je suis en mesure de trouver les ingrédients dont j’ai besoin. Des fruits et légumes à la viande, au pain et même à des produits de spécialité comme du safran et du paprika local. La fraîcheur et la qualité de ces produits sont exceptionnelles», signale Patrick Plouffe, chef propriétaire du Sapin Restaurant – cuisine du village, à Lac-Brome.

Forts de ce premier succès, les organisateurs du salon réseautage pensent déjà à une deuxième édition.

«On veut répéter l’expérience. Il y a clairement de l’intérêt pour des échanges plus soutenus entre les producteurs et les restaurateurs», ajoute Mme Carbonneau.