Cent-vingt intervenants se penchent sur l’avenir de Brome-Missisquoi
PLANIFICATION. L’exercice de planification stratégique de la MRC de Brome-Missisquoi a franchi une nouvelle étape, au début du mois au Domaine Château Bromont, avec la tenue d’un forum sur le développement régional.
Le forum réunissait quelque 120 participants issus du monde municipal (maires, conseillers, directeurs généraux) et du milieu des affaires (entreprises privées, entreprises d’économie sociale, etc.). Des représentants des secteurs agricole, forestier, touristique, environnemental, communautaire et du monde de l’éducation ont également pris part aux ateliers.
«Cette rencontre de travail a permis de définir la vision d’avenir de la région, les enjeux et défis prioritaires ainsi que des pistes d’action pour le développement économique, la protection de l’environnement et le développement social», indique le directeur général de la MRC, Robert Desmarais.
Les enjeux identifiés concernent la création d’emploi, la formation de la main-d’œuvre, la protection des paysages, l’attraction de jeunes familles, la protection des lacs et des cours d’eau, la diversité agroalimentaire et la dynamisation des six pôles de services (Cowansville, Bromont, Farnham, Lac-Brome, Bedford et Sutton).
Vision à long terme
Parallèlement à cette démarche, la MRC de Brome-Missisquoi avait réalisé une consultation en ligne pour connaître l’opinion de la population sur ces questions et alimenter les débats lors du forum.
Pas moins de 568 personnes ont participé au sondage entre le 20 décembre et le 20 janvier. Il est possible de consulter les résultats de ce sondage sur le site www.mrcbm.qc.ca .
C’est la firme Espace Stratégies qui se chargera de compiler les propositions issues du forum et du sondage en vue de l’élaboration d’une stratégie de développement devant être adoptée au début de l’été prochain. Le dépôt d’un plan d’action pour la période 2018-2022 devrait suivre à l’automne.
«La planification stratégique est un outil de développement axé sur le moyen terme et couvrira donc une période beaucoup plus longue que celle du plan d’action. On parle d’un horizon de l’ordre de 15 à 20 ans», signale le directeur général adjoint, Francis Dorion.