Chambre de commerce: projet de relance
Malgré les démarches entreprises pour dissoudre la Chambre de commerce de Farnham et région (CCFR), Vincent Robert et Karl Millette n’ont pas lancé la serviette et gardent espoir de pouvoir relancer ce regroupement de gens d’affaires.
Les deux hommes cherchent des appuis, depuis quelques semaines, pour les aider à mettre leur projet à exécution.
«La Chambre de commerce n’est pas le seul organisme local à avoir des problèmes de relève. Je suis convaincu de l’utilité d’un tel regroupement et j’entends tout mettre en œuvre pour mieux faire connaître son rôle», indique Vincent Robert, éditeur Web et instigateur du projet de relance.
Le propriétaire de l’établissement Le P’tit bar, Karl Millette, croit également aux bienfaits d’une chambre de commerce.
«Une chambre de commerce facilite le réseautage entre les gens d’affaires. Elle leur fournit des occasions de se rencontrer et de mieux se connaître», insiste-t-il.
MM.Robert et Millette misent tout spécialement sur le bouche-à-oreille, les journaux et les médias sociaux pour transmettre leur message.
«Les nouvelles technologies nous permettent aujourd’hui de rejoindre beaucoup de monde en très peu de temps. Il va sans dire qu’un organisme comme la Chambre ne peut pas se passer de Facebook», ajoute M.Millette.
Robert Vincent se dit par ailleurs conscient que les gens d’affaires sont surchargés et n’ont pas beaucoup de temps pour s’impliquer, mais ajoute qu’ils ont intérêt à le faire.
«Il ne faut pas faire des meetings… pour faire des meetings. Les gens doivent avoir du plaisir à siéger au conseil d’administration de la Chambre et à participer aux activités de l’organisme», soutient le principal intéressé.
Une municipalité en croissance
Si MM.Robert et Millette espèrent bâtir une organisation «jeune et dynamique», ils croient également à la valeur d’un bon conseil. Voilà pourquoi ces derniers n’ont pas hésité à consulter Roland Gingras, un imprimeur en affaires depuis 48 ans qui a collaboré à l’organisation de l’exposition commerciale et industrielle locale ou Roger Frenière, ex-directeur général de la Caisse populaire de Farnham et ancien président de la Chambre de commerce.
Ces derniers n’ont aucunement l’intention de se joindre au conseil d’administration du regroupement des gens d’affaires, mais acceptent volontiers de donner leur soutien moral au tandem Robert-Millette.
«Ça ne sert à rien de jongler avec des idées de grandeur. Il faut plutôt penser à une petite structure, pas trop pesante, mais efficace», indique M.Gingras.
Roger Frenière insiste pour sa part sur l’importance d’aller cogner aux portes et de parler aux gens pour recruter de nouveaux membres alors que Roland Gingras laisse entendre que l’organisme doit aller chercher des leaders et des gens ayant une certaine notoriété.
Les deux vétérans du monde des affaires constatent également que Farnham est en mouvement et que la municipalité est en mode changement.
«Farnham accueille entre 200 et 300 nouvelles personnes chaque année. Des gens à la retraite, des travailleurs et de jeunes familles. Ce monde-là a besoin de produits et services et les commerçants de Farnham doivent saisir la balle au bond», ajoute M.Gingras.