Chambre des communes: Denis Paradis en lice pour la présidence
POLITIQUE. Le député fédéral de Brome-Missisquoi, Denis Paradis, convoite la présidence de la Chambre des communes. Un Ontarien et un représentant des provinces de l’Atlantique seraient également en lice.
«On sera au moins trois candidats. Il est même possible que d’autres noms s’ajoutent au cours des prochains jours», indique l’ancien ministre d’État libéral.
M. Paradis est présentement en cabale pour mousser sa candidature.
«Il y a 338 députés à la Chambre des communes et je compte les rencontrer sur une base individuelle. Un contact personnel est d’autant plus important que 200 de ces députés sont de nouveaux élus», ajoute-t-il.
Le successeur d’Andrew Scheer sera élu le jeudi 3 décembre prochain, par vote secret, lors de la reprise des travaux au parlement canadien. On devrait connaître son identité une trentaine de minutes après la fin de l’élection.
«Cette année, les députés devront, pour la toute première fois, indiquer leur premier, deuxième et troisième choix», précise M. Paradis.
Ce dernier explique que la procédure concernant les mises en candidature est assez singulière…
«Au départ, tous les députés sont candidats. Ceux qui ne sont pas intéressés par le poste doivent retirer eux-mêmes leur nom de la liste. Il peut donc arriver qu’un député oublie de se désister et voit apparaître son nom sur la liste finale, sans qu’il ait fait campagne», poursuit le député de Brome-Missisquoi.
M. Paradis admet par ailleurs que la course à la présidence n’est pas gagnée d’avance et qu’il devra «travailler fort» pour l’emporter.
«À ma connaissance, ça fait 30 ans qu’il n’y pas eu de Québécois à la présidence. Jeanne Sauvé a été la dernière députée du Québec à occuper ce poste», signale le principal intéressé.
Il a également été permis d’apprendre que Denis Paradis serait assermenté le vendredi 20 novembre, à 14 heures. Une centaine de militants libéraux de Brome-Missisquoi feront le voyage à Ottawa par autobus cette journée-là.
«Un premier autobus partira de Magog et un autre de Cowansville», précise M. Paradis.